Summary
Lorsque les habitants d'El Idilio découvrent dans une pirogue le cadavre d'un homme blond assassiné, ils n'hésitent pas à accuser les Indiens de meurtre. Seul Antonio José Bolivar déchiffre dans l'étrange blessure la marque d'un félin. Il a longuement vécu avec les Shuars, connaît, respecte la forêt amazonienne et a une passion pour les romans d'amour. En se lançant à la poursuite du fauve, Antonio José Bolivar nous entraîne dans un conte magique, un hymne aux hommes d'Amazonie dont la survie même est aujourd'hui menacée. [Source : 4e de couv.]
13. Ça se lit vite, c'est sympa sans plus...
Un magnifique petit roman Plein d’humour et d’émotion Terminé le 10 mars
Dentiste itinérant anti gouvernement descend d’un cargo pour arracher les dents des indiens quand on lui signale l’arrivée d’un cadavre de blanc. Le maire blanc repressif, raciste et détesté pour ses impôts absurdes accuse les indiens d’avoir assassiné le cadavre de blanc à coup de machette pour le voler et s’apprête à les condamner mais l’analyse de José Bolivar penche pour une attaque de jaguar et effectivement dans les effets personnels du blanc ils trouvent des peaux de bébés jaguar et comprend la vengeance de la mère. Bolivar conseille d’alerter tous les villages isolés du risque d’attaque. Le dentiste repart à bord du bateau emportant le cadavre et promettant de ramener au vieux Bolivar des romans d’amour tristes que le dentiste trouve auprès d’une prostitué. Bolivar = blanc accepté par tribu indienne après avoir fui les moqueries de son village pour la stérilité de sa femme et leurs tentatives infructueuses pour défricher une parcelle dans la jungle mais elle meurt de malaria. Il adopte le mode de vie des indiens et se sent l’un des leur après qu’ils lui aient sauvé la vie d’une morsure de serpent. Il s’y fait un ami blanc comme lui qui va mourir des années plus tard par des colons errants, pour sauver l’âme de son ami il doit traquer l’homme il retrouve facilement sa trace mais au lieu de réussir à le tuer par fléchette empoisonnée il se débat et lui tire dessus: les indiens le chasse de la tribu pour avoir perdu l’âme de son ami car il ne l’a pas tué selon rite sarbacane. C’est ainsi qu’il se retrouve au village. Il s’aperçoit qu’il sait lire lorsqu’il doit voter et à partir de ce jour il découvre les livres avec un curé venu baptiser. Son quotidien de lecture est perturbé par des blancs photographes hautains qui se lancent dans la jungle, le maire le mandate pour récupérer le corps de l’un d’eux qui a disparu—> attaqués par milliers de ouistitis pour prendre leurs objets brillants, il ne retrouve que les os nettoyés par les fourmis. Un matin diluvien une pirogue en dérive arrive avec un cadavre à son bord attaqué par animal à peu de km du village. Le maire chargé donc Bolivar chef de l’expédition pour traquer la bête mais maire pas apte et ralenti le groupe dans la jungle. Ils sentent la bête les observer et découvrent ses autres victimes parmi des colons isolés dans la jungle. Le maire fait échouer les tentatives et il décide de retourner protéger le village et chargeant Bolivar de se charger de la bête. Bolivar se retrouve seul et trouve l’animal, il analyse son comportement mais se fait surprendre par un assaut de l’animal non pas pour le tuer mais pour l’arrêter au niveau de son mâle agonisant, la bête le charge d’abréger les souffrances de son mâle. Chose faite il se réfugie sous une pirogue mais il est tiré de ses rêveries par la femelle qui fait des allers retour sur la coque jusqu’à midi où à bout de patience elle creuse, il tire alors sur sa patte, elle s’éloigne et il en profite pour sortir et l’abattre qd elle se jette sur lui. Honteux d’avoir tué une si belle bête pour la bêtise humaine (petits tués) il décide de rentrer pour lire.
Conseillé par maman Pas accroché
Très surprise par l’histoire, qui est très maline et bien construite. On s’attache vite au personnage principal, en particulier parce qu’il représente le respect, l’écoute et la capacité d’adaptation, et qu’il incarne la preuve que le « colonisateur » ou l’immigré peut s’intégrer dans un nouveau pays sans détruire ce qu’il a autour de lui. Le respect dont il fait preuve face aux locaux et surtout face à la nature est touchant. La fin est légèrement décevante quoi qu’attendu. Si on comprends le respect du vieux face à la nature et au animaux, il n’en reste qu’il est un humain qui ne se verra jamais son droit de vie inférieur à celui d’un animal.
Magnifique. Ce tout petit roman promet de grands voyages.