Summary
"Depuis tout ce temps je me disais que nous étions nés de la guerre, mais je me trompais, Maman. Nous sommes nés de la beauté." Un fils écrit à sa mère une lettre qu’elle ne lira jamais. Née d’un soldat américain et d’une paysanne vietnamienne, elle est analphabète, parle à peine anglais et travaille dans un salon de manucure aux États-Unis. Elle est le produit d’une guerre oubliée. Refusant le silence, son fils retrace leur histoire familiale avec une urgence et une grâce stupéfiantes : sa grand-mère traumatisée par les bombes, les poings durs de sa mère contre son corps d’enfant, son premier amour marqué d’un sceau funeste. Mais aussi la tendresse et les rires, la découverte du désir, de son homosexualité et, plus que tout, du pouvoir rédempteur des mots.
Mon livre favori. L’écriture et le sujet sont bouleversants.
Meilleur livre pour l'instant de cette année, chef-d’œuvre écrit à 30 ans, ça rendrait presque jaloux. Livre intime, autobiographique, politique aussi. Poésie à toutes les pages. J'ai envie de le relire.
C’est parfois un peu difficile de suivre l’auteur qui nous enlève nos repères tant dans le temps que dans l’espace, passant d’une époque à l’autre en changeant de narrateur et en utilisant le je, tu ou il en nous laissant deviner qui parle. Le récit est un peu décousu. Le première partie qui retrace le parcours familial du Vietnam aux États-Unis est belle, la seconde où l’adolescent découvre son homosexualité est plus brute et crue et dénote un peu avec avec la beauté du début. Pas convaincue par la splendeur de ce roman
Une merveille.
Poétique
La schizophrénie d’une grand mère traumatisée par les bombes au Vietnam et l’homosexualité rédempteur de l’écriture