Summary
Luke Skywalker joins forces with a Jedi Knight, a cocky pilot, a Wookiee and two droids to save the galaxy from the Empire s world-destroying battle station, while also attempting to rescue Princess Leia from the mysterious Darth Vader.
R compris sans la postlogie
Recommandé par l'IA Memorizer
Lucas gold ❤️🙌🏼
Quand la Guerre des Etoiles est devenu Star Wars IV : Un nouvel espoir « Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine… » C’est ici que tout a commencé. Georges Lucas a posé toutes les bases de son univers avec ce film. Et si le succès n’était pas au rendez-vous, ce volet IV avait un début et une fin qui se satisfait à elle même. Mais tel Luke qui a explosé l’étoile noire, Star Wars a tout balayé sur son passage et la suite a pu sortir. Elle s’est dénommée « V : l’empire contre attaque » et le premier film s’est vu rajouté un « IV : un nouvel espoir ». Pour commencer, c’est ce film qui a boulversé le cinéma. Il y a eu un avant et un après, que ce soit pour les spectateurs que pour l’industrie puisque par exemple, c’est ce film qui a placé le générique à la fin et non plus au début, et qui place les blockbusters en mai. C’est également celui qui a posé les pierres de ce qu’est un blockbuster. Et si Star Wars est entrée dans la légende du septième art quasi instantanément, c’est car à bien des égards, le récit qui se déroule sous nos yeux appartient à la mythologie classique. Il en a digéré bien plus que les contours, il a fait siennes ses figures, ses lignes de force, auxquels il confère un décor, littéralement un univers, capable de les réactualiser et les sublimer. « C'est une époque de guerre civile. » A peine commencer, le film est déjà révolutionnaire puisque George Lucas y supprime le générique qu’on plaçait auparavant au début afin de plonger directement le spectateur dans son univers. Adieu la longue liste de noms qui soporifie l’assemblée et bonjour notes sans doute les plus cultes de toute l’histoire du cinéma accompagné de son texte jaune écrit en lettres capitales défilant assez rapidement de bas en haut de façon légèrement incliné. Le tout sur un fond étoilé. Le procédé cinématographique utilisé pour l’iconique prologue est l’Opening Crawl. Et s'il fut popularisé par George Lucas, lui-même a reconnu s'être inspiré de la série de films Flash Gordon sortie dans les années 30. Au moment du tournage du premier Star Wars, certains disent que l'Opening Crawl fut la scène la plus difficile à tourner. À l'époque, l'équipe a dû filmer un texte large de plus d'un mètre qui était déroulé à la main par des assistants. Cette scène, qui dure 1mn20, devait être tournée en une prise. Sinon elle était ratée. L'introduction de Star Wars est de fait une prouesse de réalisation, au même titre que les fondus d'Orson Welles dans Citizen Kane. Ce texte sert ainsi à planter le contexte politique avant même la première scène du film pour permettre une entrée rapide en matière et même spectaculaire puisque s’ensuit une course poursuite dans l’espace rythmée par les tirs. Grâce au texte, pas besoin de perdre du temps à montrer les rebelles volés les plans de l’Etoile noire (un autre film prendra son temps pour nous le raconter en détail), ni de perdre en longue digression. Non. A la place, on les voit directement se faire canarder par le Star Destroyer. Cela permet de nous mettre directement dans l’ambiance. Cette première scène met volontairement un coup de pression pour laisser ensuite l’intrigue s’étendre progressivement et ralentir pour patiemment construire le socle de ce qui va constituer l’une des trilogies les plus célèbres du cinéma. On s’identifie à Luke, on craint Dark Vador, et Obi-Wan Kenobi, ce personnage qui nous était inconnu, se voit élevé directement au rang de légende et son personnage doté d’une aura singulière, car Star Wars, c’est avant tout et surtout un mythe. « Votre manque de foi me consterne » Le scénario est souvent taxé à tort de simpliste. Il est plutôt une leçon d'écriture, de narration claire comme de l’eau de roche. Lucas n'aura besoin que d'une unique séquence pour nous présenter Vador, de quelques lignes pour introduire Luke et sa place au sein de sa famille d'adoption, d'une scène pour faire de Han Solo, l’anti héros qui est là uniquement pour l’argent, qui ne croit pas en la Force ce qui permet d'en appréhender toute la puissance et toute sa grandeur. Le scénario c’est la quête du héros ni plus ni moins. Mais extrêmement bien écrit. L’univers est riche et cohérent grâce aux peuples, aux conflits mais aussi les traditions qui y sont évoquées. Rare sont les œuvres qui donnent le sentiment d’avoir un monde autonome en face de soi. « Vous êtes venus dans cette casserole ? Mmmmh, vous êtes plus courageux que je ne le pensais » Qu’un personnage rentre dans la culture pop est déjà difficile mais que Star Wars réussisse l’exploit d’en faire panthéoniser autant montre vraiment à quel point cet saga est à part. Pour commencer, qui ne connait pas la princesse Leia. Question icône de la culture pop, elle se pose là. Rien que dans cet épisode, nous avons sa célèbre coupe de cheveux « macarons ». Elle est interprétée par Carry Fisher qui y a laissé tout son mordant durant la trilogie. Lucas la mis sur un pied d’égalité avec les deux autres héros du film. Certes, elle se fait sauver par Luke et Han, mais dès qu’elle sort de sa cellule, les rôles vont s’inverser. Leia est une figure de proue de la très masculine Alliance Rebelle. Elle a le respect de tous, et surtout celui du spectateur, encore plus celui de 1977. Si Luke, joué par Mark Hamill, apparait parfois simple, trop gentil et surtout naif, voir même niais dans ce film, il va prendre de l’épaisseur dans les suites. D’ailleurs, dans ce film, Luke semble avoir été écrit plus pour que les enfants puissent s’identifier à lui voyant le monde de façon manichéenne. Toutefois, en grandissant, un spectateur semble plutôt comprendre le personnage de Han plus réaliste. En effet, Luke est l'archétype parfait du héros, ne souhaitant que le bien. Cela le rend toutefois peu réaliste et l'écarte des réalités de la vie contrairement à Han Solo. Au fil des épisodes suivants, il deviendra plus réaliste mais sans perdre sa vision du bien et du mal ce qui l’amène à accomplir son objectif et réaliser la fameuse prophétie : ramener l’incarnation du mal, Dark Vador, du côté lumineux de la force, ce qui permet de ramener l’équilibre dans la force. A part Han Solo que j’ai mentionné, et qui est souvent l’un des personnages préférés des fans du fait de son tempérament et de sa façon de voir le monde, il y a aussi le célèbre Sir Alec Guiness jouant le rôle d’Obi Han Kenobi et sert de mentor à Luke. Et comme tout mentor, afin d’accomplir la quête du héros, il mourra pour permettre à son protégé et à ses amis de fuir. Je n’oubliera pas de parler aussi de C3PO et R2D2 qui en plus d’avoir un vrai rôle dans l’histoire serve aussi de comic relief du film. Côté méchant, y’a t’il méchant plus iconique que Dark Vador ? Je ne crois pas. Que ce soit par sa voix - celle de James Earl Jones qui lui donne une imposante et terrifiante voix -, le costume qui permet à Vador d’imposer sa présence tout en lui donnant un aspect plus robotique qu’humain avec notamment ce souffle mécanique qu’on entend en permanence, ainsi qu’un langage corporel intimidant, sans oublier ses répliques cinglantes. Il est intelligent et impitoyable sans être psychotique. Tout son arc - IV à VI - a du sens. Il n’est pas écrit pour juste être un obstacle pour les héros : il a ses propres intentions et objectifs. L’autre grand méchant du film, le grand moff Tarkin joué par Peter Cushing, est lui aussi un homme impitoyable totalement dévoué à l’Empire. Et même si il meurt à la fin du IV, il est inoubliable. Enfin, oui, et même les stormtroopers qui sont atteint du syndrome de ne plus savoir viser dès lors qu’ils sont en face des personnages principaux, sont cultes. Personne n’oubliera d’ailleurs le stormtrooper qui se prend la porte. « C’est ici que la fête commence » Si Lucas avait dès le départ prévu une trilogie, voir six films, à son univers, il ne devait en avoir établi que les grandes lignes au moment du tournage d’un nouvel espoir. En effet, aux vues des répliques, je ne pense pas que Vador soit dès l’origine le bras droit de l’Empereur, plus un exécutant des sales besognes de l’empire. Il a surement été promu à la suite de son énorme popularité à la sortie du film en 1977. Aussi, je ne pense pas que Leia devait toujours être la soeur de Luke. Aussi la scène où Greedo tire et Solo répond a été modifié et ça se voit car le monteur avait oublié un plan - vu à quoi ressemblait les tables de montage en 1977, je peux comprendre - ce qui faisait passer Solo pour l’agresseur et non comme un tir de légitime défense. Ainsi, pour que le personnage garde une certaine morale, Lucas n’a fait que modifier le plan. Mais, malgré l’évolution de la technologie, il demeure toujours une image manquante. De ce fait, cette séquence est vraiment très déguelasse visuellement. « -Jolie sauvetage! Vous n’avez aucun plan!? -C’est Luke le cerveau, chérie ! La trilogie originale de Lucas a pour but de nous présenter comment une tyrannie peut être renversée. Et à la différence de la prélogie qui se veut beaucoup plus politique - puisque pour faire tomber une république de l’intérieur, il faut rester cacher dans l’ombre- , ici l’action sera beaucoup plus présente. Même si des répliques sont consacrées à la politique, elles ne restent que des références assez discrètes, l’Empereur régnant seul et sans partage depuis 19 ans déjà. Il y fait régner l’ordre autoritaire en s’appuyant sur une méthode qui a déjà fait maintes fois ses preuves : l’exploitation de la peur. L’opposition s’est endormie - le Sénat a été maintenu à la chute de la République mais n’a servi à rien et se voit même définitivement balayé au début du IV - les troupes sont résignés - à l’image de Han Solo (droite ou gauche, pour lui cela ne fait pas de différence. Tout ce qui compte, c’est la couleur des billets dans sa poche.). Dans cet environnement, l’Empire prospère et se contente de contrôler les débats en étouffant tout signe de révolte dans l’oeuf. Personne ne bronche. Tout va bien. Pourtant, tous les sportifs savent pertinemment que dominer n’est pas gagner. Il est nécessaire de tuer le match. Et le patron de l’Empire en a bien conscience. Il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers - On ne prend pas la Force de haut-. Toutefois, il n’arrive pas à éteindre définitivement la menace. Il a toujours un caillou dans sa chaussure qu’il n’arrive pas à retirer : l’Alliance Rebelle. Et cette Alliance va avoir un nouveau souffle, un nouvel élan avec l’arrivée de Luke. Quelqu’un capable de sauver la princesse, de faire sauter la banque - l’Etoile noire - ou mieux encore, de faire renaitre la flamme chez Han Solo. Cependant, même en ayant en conscience, l’Empire fait l’erreur classique que font tous les méchants. Sûrs de leur fait, ils veulent profiter de l’instant et ronronnent. Plutôt que de tuer les gentils d’une balle dans la tête et on n’en parle plus, ils préfèrent se lancer dans de longs monologues interminables. C’est comme ça qu’on se fait piéger bêtement dans le temps additionnel. La faiblesse des Forces maléfique, c’est leur amour du suspens. Heureusement pour le spectacle. « - … [Désignant Chewbacca] Et débarrassez-moi de cette carpette ambulante ! - Mais tout l’or du monde ne vaut pas ça… » Au final, Star Wars IV c’est une ôde à l’aventure. Sans oublier que c’est avec ce film que tout commence. Et c’est avec lui que tout finit (on commence par le 4 , on finit par le 4 puisque quand on regarde le 3, la suite c’est le 4). Finalement, Un Nouvel Espoir est, en quelque sorte, la pièce maîtresse du puzzle, qui vient apporter la première pierre à l’édifice, mais aussi relier tous les éléments entre eux. Qu’importe son âge, qu’importe ce que Disney fait pour abimer la licence, Star Wars est plus fort que tout et continuera à se transmettre de génération en génération. « Que la force soit avec toi »
Noté 10/10 par Yann Viellard "Sans doute le film le plus culte poir plusieurs générations !"
Noté 10/10 par Yann Viellard "Sans doute le film le plus culte poir plusieurs générations !"