7.6/10
2018
•
Adventure / Drama
•
1h44
Subscription
Eugenie DM rated 8/10
Les animaux sont très biens réalisés. Les sons, les grognements, l’aspect réel et abîmés des animaux donnent une réel impression d’immersion dans la jungle. Le garçon est très bon dans son interprétation. La culture hindou est très belle également. Je trouve que malheureusement le film manque de gaieté, de joie de vivre, d’insouciance. On est dans le dur, le sombre, le tragique… c’est dommage. On veux voir aussi un film pour sa part de lumière.
Public Opinion
530 reviews
7.6/10
6.5/10
Viewers find 'Mowgli' a visually striking yet uneven experience, praising its adherence to the darker tones of the original book and the impressive motion-capture effects that bring the jungle to life. However, some feel the character designs are hit-or-miss and the pacing feels rushed, particularly in the human world segments. The performances, especially by the voice actors, are generally well-received, adding depth to the intense and sometimes eerie atmosphere of the film.
👍 Stunning motion-capture visuals
👎 Uneven pacing and character design
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Summary
A human child raised by wolves must face off against a menacing tiger named Shere Khan, as well as his own origins.
Mon chéri : 7/10
Les animaux sont très biens réalisés. Les sons, les grognements, l’aspect réel et abîmés des animaux donnent une réel impression d’immersion dans la jungle. Le garçon est très bon dans son interprétation. La culture hindou est très belle également. Je trouve que malheureusement le film manque de gaieté, de joie de vivre, d’insouciance. On est dans le dur, le sombre, le tragique… c’est dommage. On veux voir aussi un film pour sa part de lumière.
Une bonne adaptation du dessin animé de base
Les animaux en 3D sont relativement mal faits mais l’histoire nous replonge en enfance et est réconfortante.
Noté 10/10 par Alexiane Belaud "Super beau film c'est émouvant "
Superbe live action très réaliste et suit le cours de l’histoire originale
Plutôt sympa mais un peu long et l'animation est bien mais sans plus
Noté 6/10 par feyeevee
J’ai lu quelque part que cette version d’Andy Serkis était celle la plus proche du livre. En même temps, je ne pense pas que l’auteur avait écrit « Il en faut peu pour être heureux » dans son récit ! Bref. Commençons par la tonalité générale du film, qui propose quelque chose loin des mièvreries d'une nouvelle version édulcorée à la Disney. Hormis quelques passages lumineux, surtout lié à la beauté des paysage, l'atmosphère générale est plutôt sombre, à l'image de la cauchemardesque virée de Mowgli au pays des Bandar-Logs d'ailleurs bien plus impressionnants en mode anarchique que sous la tyrannie du Roi Louis. De même que la découverte du cabinet de taxidermie par un Mowgli sidéré qu'on puisse ainsi empailler ses frères de jungle. Continuions ensuite par les effets visuels qui sont tout de même très impressionnants. Surtout en ce qui concerne la jungle qui est très dense, très réaliste, avec des très belles couleurs qu’importe l’heure de la journée. On se croirait dans une vraie jungle. Toutefois, pour les moments d’action, on a un sentiment de film pas finalisé par certains moments. Par exemple, la scène d’introduction est bizarre sur le plan visuel, et reflète le ressenti global du film. Il est toujours prompt à nous bluffer par une envolée esthétique pour ensuite aussitôt nous faire tiquer avec quelque chose qui donne le sentiment de ne pas être assez terminé ou d'avoir été inséré au forceps dans le décor. Bon, rien de catastrophique non plus et lorsque le film se décide à être beau, il l'est vraiment mais, force est de constater que la version Disney apparaissait bien plus aboutie, notamment sur certains personnages (et pourtant il recyclait les décors et personnages). En ce qui concerne le design des personnages d’ailleurs, il a été fait le choix de la motion-capture (et donc d'accoler certains traits des acteurs à la morphologie des animaux) et c’est à double tranchant. Pour un Bagheera ou une Kaa, c’est absolument superbes. Mais pour d’autres, on se retrouve avec un résultat un peu plus discutable. Ainsi, Shere Khan dans lequel il est impossible de ne pas reconnaître les yeux de Benedict Cumberbatch, a plus l'allure de celui de la version animée que le film Disney lui-même (un comble !). Sa tête est bizarrement proportionnée par rapport à son corps ou à ses pattes (il fait même parfois penser à un T-Rex avec celle blessée en gros plan) ce qui tranche vraiment avec le réalisme voulu de l'ensemble. De même, pour les loups aux traits arrondis, le meilleur ami albinos carrément cartoonesque, sûrement présent pour les plus jeunes, ou un Baloo balafré, tous demandent un certain temps d'adaptation pour que l'on s'acclimate à leur rendu (on s'y habitue, rassurez-vous). Au niveau de l’interprétation, on commence par l’acteur de Mowgli, Rohan Chand, on pourrait résumer sa performance par inégale. La qualité de son jeu apparaît plus qu'aléatoire entre la justesse et les réactions forcées (quand il apprend qu'il n'est pas un loup, aïe, aïe !). Christian Bale apporte une voix chaleureuse et semblable à celle d'un mentor au personnage de Bagheera. Andy Serkis joue un Baloo dur et pas du tout amical. Benedict Cumberbatch est un excellent Shere Khan véritablement effrayant, avec une voix grondante. Et enfin Cate Blanchett, toujours étonnante, interprète une Kaa sage, électrisante, énigmatique et menaçante. La voix grave de Cate Blanchett fait de Kaa une ancienne déesse. Et la scène où Mowgli rend visite à l'énorme serpent dans son antre est parmi les meilleures séquences du film. Ensuite, comme souvent avec les blockbusters passant par la case Netflix, Mowgli donne l'impression d'être un film rushé, c'est-à-dire complètement précipité vu le montage que nous avons par moment. Le début du film est très chaotique et on a l’impression de voir une succession de vignettes où le seul but est de faire rencontrer toute la faune locale à Mowgli. On pourrait comprendre cette volonté d'aller plus vite sur cette partie connue de tous (la base de la version Disney) et cela donne même, dans le meilleur cas, un sentiment d'inattendu dans cette jungle où le danger peut surgir de partout mais alors pourquoi continuer sur cette lancée une fois dans le monde humain ? Le rendu dans cette partie fait très lisse. Nous n’avons aucun nom de donné, aucune information sur les personnages, à part que le chasseur s’est fait attaquer par un tigre et n’a pas réussi à tuer un éléphant. En gros que des informations qui permettent au film d’avancer. Ce qui est très dommage et rend le changement de vie de Mowgli trop survolé afin d’aller le plus rapidement possible à l'acte final. Cette partie quelque peu bâclé fait perdre de l’émotion au film alors même que nous avons dans cette séquence une très belle scène entre un Mowgli en cage et Bagheera Au final, cette version de Mowgli permet de replacer le petit homme dans le rôle de trait d'union entre la jungle et le monde des hommes. Deux univers non pas manichéens où l'Homme serait uniquement considéré comme la cruauté incarnée envers le règne animal (cela reste tout de même une donnée sous-jacente) mais plutôt vus comme très similaires car tous deux rongés par un mal primaire prêt à emmener leurs royaumes dans les ténèbres.

