7.4/10
2023
•
Horror / Mystery
•
2h03
Public Opinion
2.1k reviews
7.4/10
6.4/10
Opinions on 'Scream 6' are mixed, with many appreciating its adherence to the classic Scream formula and the fresh setting of New York City, which adds a new layer of thrill. Fans of the series enjoyed the continuity and development of characters, alongside some innovative twists. However, others felt the movie recycled too many elements from previous films, leading to a sense of predictability and a lack of originality. The soundtrack and some over-the-top invincible characters were criticized, detracting from the overall experience.
👍 Fresh setting in New York City.
👎 Some found it too predictable and unoriginal.
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Summary
In the next installment, the four survivors of the Ghostface killings leave Woodsboro behind and start a fresh chapter in New York City.
Scream VI n’est plus tout à fait un film, mais presque une visite guidée au musée de sa propre légende. À ce stade, Ghostface ne tue plus seulement ses victimes : il assassine lentement le souvenir de ce que la saga a eu de plus malin, de plus joueur. Et pourtant, tout commence pour le mieux. Le film s’ouvre comme toujours sur un coup de téléphone — mais cette fois, le leurre est double. Ce que l’on croit être la traditionnelle scène d’intro s’avère une mise en abyme perverse : une professeure de cinéma (ironique) se fait piéger dans une ruelle sombre, un soir d’Halloween, par un Ghostface improvisé — l’un de ses étudiants, frustré par une mauvaise note. La scène, nerveuse, brutale, aurait pu suffire. Mais à peine le tueur amateur a-t-il goûté à son fantasme de vengeance qu’il se retrouve face au vrai Ghostface, bien décidé à lui rappeler qu’on ne s’improvise pas légende. C’est malin, drôle, sanglant : la promesse d’un film conscient de son héritage, prêt à le renouveler. Et dans un sens, Scream VI le fait. Pour la première fois, la saga avance sans son trio originel. Gale Weathers n’est plus qu’une invitée de passage ; Sydney, absente, laisse la place à la nouvelle génération. Sam, Tara, Chad et Mindy — le “Core Four” — héritent du flambeau. Et force est de constater que le duo Sam/Tara fonctionne à merveille. Tara (Jenna Ortega, magnétique) devient la boussole émotionnelle de Sam. Leur relation, entre protection et émancipation, apporte une véritable humanité à un film qui aurait pu n’être qu’un jeu de massacre cynique. Le décor aussi change : New York. Après des années passées à arpenter les banlieues pavillonnaires, la saga s’offre la verticalité, le bruit, la promiscuité. Supérette néonisée, métro bondé, ruelles poisseuses… et surtout, une séquence magistrale dans le métro, en plein soir d’Halloween. La rame bondée devient un cauchemar collectif, où chaque passager masqué peut être le tueur. Les visages se confondent, les lumières clignotent, le danger se dilue dans la foule. Une scène d’une tension exemplaire, où Scream retrouve enfin ce qui a toujours fait sa force : la peur du banal, du quotidien, de ce qui se cache juste à côté de nous. La ville devient un terrain de chasse oppressant, multipliant les angles morts et les regards perdus dans la foule. Mais rapidement, le constat s’impose : malgré ses efforts de modernisation, Scream VI reste prisonnier de sa formule. Le scénario, en multipliant les clins d’œil, finit par ressembler à un catalogue. Le film cite, rejoue, commente — mais ne crée presque jamais. Même le second degré, jadis arme fatale de la franchise, semble ici tourner à vide. Les références s’accumulent au point de neutraliser la peur. La mise en abyme devient posture, et la mise à mort, routine. Les romances, elles, sont traitées avec un sérieux presque comique, tandis que les figures historiques se voient réduites à des figurations symboliques. Gale Weathers redevient ce qu’elle était dans le premier Scream, la journaliste-écrivaine-arriviste-mais-alliée-quand-même, mais en caricature inutile : deux scènes, trois répliques, et une balle symbolique dans l’héritage de la saga. Quant à Kirby (Hayden Panettiere, ressuscitée de Scream 4), son retour aurait pu être un coup de maître. Il n’est qu’un clin d’œil de plus, sans vraie utilité dramatique. Le film aurait gagné à les laisser reposer pour offrir plus de chair à ses nouveaux protagonistes, souvent esquissés mais rarement incarnés. Et que dire des motivations des tueurs ? C’est, comme toujours, la partie la plus faible de la saga. Mais ici, peut-être plus que jamais. On a désormais trois tueurs — parce qu’apparemment, deux ne suffisaient plus — et leurs justifications tiennent plus du pastiche que du choc final. Le pire, c’est que le spectateur les devine facilement : d’abord parce que Scream s’amuse à dresser lui-même la liste des suspects, nous mettant directement sur la piste, mais aussi parce que les règles de la saga sont désormais trop connues. On sait que celui qu’on ne voit jamais à l’écran pendant les attaques a de fortes chances d’être derrière le masque, tout comme on sait que dans les films, tant qu’on ne voit pas le corps, le personnage n’est pas mort. Résultat : le twist final n’en est plus un, et la révélation des tueurs arrive sans surprise, presque attendue. À force de vouloir se surpasser dans la surenchère, Scream VI finit par ressembler à une parodie involontaire de lui-même. Visuellement, la mise en scène reste efficace. Certaines séquences — notamment dans le métro — rappellent le sens du tempo et du découpage propre à la série. Mais au-delà de quelques éclats de mise en scène, on peine à sentir une vision, un point de vue, une idée neuve. Au final, Scream VI ressemble à ses propres héros : conscient du danger, armé de bonnes intentions, mais incapable d’échapper à la répétition. On rit, on sursaute, on devine. On reconnaît chaque geste avant qu’il n’arrive. Alors oui, Scream VI se regarde mais avec une légère mélancolie. Celle de voir une saga autrefois mordante se regarder elle-même dans le miroir, sourire à son reflet… et oublier, au passage, de faire peur. Peut-être que, dans Scream, personne ne survit vraiment. Pas même l’idée de Scream elle-même.
POLOLOOOOO LA FRAPPE
Spoiler c’est pas un film d’horreur mais beaucoup plus un film humoristique. Un film à se poiler de rire tellement c’est si exagéré et ridicule. Les cris aussi stridents et nuls pour chaque victime, beaucoup beaucoup BEAUCOUP trop de coup de couteaux pour qu’au final les personnages se relèvent et se transforment en terminator invincible (y’en a un où on remue un couteau dans sa bouche et il se relève oklm 💀). Vraiment tout est ridicule c’est à se demander si c’est pas fait exprès (mais après vérification enft c’est juste nul..). Chaque perso est bien cringe et on a même envie qu’ils meurent tous à la fin. Malheureusement spoil non… Seul point positif attribué à Ethan qu’on voit trop peu mais il est beau. 😽
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Manque de réalisme pour les meurtres ( le film favori de mon copain )
Trooop bien