Public Opinion
2.3k reviews
7.8/10
8.2/10
Viewers are captivated by 'One Battle After Another,' praising its dynamic storytelling, strong performances, especially from DiCaprio and Penn, and its effective blend of humor and action. The film's critique of political extremes and its thrilling, unpredictable plot resonate with audiences. However, some find the film's pacing uneven and its political messages a bit heavy-handed at times. Overall, it's seen as a powerful, entertaining film that boldly tackles contemporary issues.
👍 Dynamic storytelling and strong performances.
👎 Some find pacing uneven and political messages heavy-handed.
Discover if your friends have added it
Summary
When their evil nemesis resurfaces after 16 years, a band of ex-revolutionaries reunite to rescue the daughter of one of their own.
Film à la fois d’action et drôle. Bien aimé même si quelques longueurs. Un Leonardo di Caprio complètement stone et en robe de chambre plus de la moitié du film. Et en contraste un prof d’arts martiaux mexicain zen et hyper cool et organisé. Télérama Il était temps. Depuis vingt ans, le versatile Paul Thomas Anderson, auteur célébré de There will be blood (2007), de Phantom thread (2017) et du délicieux Licorice pizza (2021), travaillait en pointillé à un scénario d’action et de courses-poursuites vrombissantes. En parallèle, Leonardo DiCaprio ruminait le regret d’avoir laissé la vedette de Boogie Nights (1997) à son copain Mark Wahlberg pour embarquer, bien avisé, à bord du Titanic de James Cameron. Une bataille après l’autre marque donc, d’abord, une rencontre au sommet du cinéma américain, dans une production Warner à 130 millions de dollars. Après Inhérent vice (2014), adaptation du roman Vice caché de Thomas Pynchon, Anderson s’inspire, très librement cette fois, d’un ouvrage antérieur de son compatriote, Vineland (1990), qu’il transpose de la Californie des années 1980 à celle d’aujourd’hui. Y végète un ex-activiste de gauche reconverti en fumeur de joints, Bob Ferguson (DiCaprio, daddy dans les vapes et en robe de chambre, parfait), contraint à la clandestinité depuis l’arrestation, seize ans plus tôt, de sa compagne, la révolutionnaire afro-américaine Perfidia Beverly Hills (Teyana Taylor). De leurs amours explosives est née une fille, Willa (Chase Infiniti), élevée par son père dans une paranoïa que l’adolescente juge ridicule, du moins jusqu’à la réapparition d’un vieil ennemi de la famille, le colonel Lockjaw — dont le nom ne signifie pas « tétanos » pour rien et auquel Sean Penn prête une mâchoire crispée du meilleur effet. Quand le militaire grille leur planque et se lance aux trousses de la gamine, Bob doit s’arracher à son apathie. La scène, à elle seule, prouve qu’on peut toujours compter sur Anderson pour réinventer la poudre : assis devant sa télé où passe, tiens donc, La Bataille d’Alger (Gillo Pontecorvo, 1966), Bob répond au téléphone et se voit sommé de mobiliser des neurones grillés par la fumette. Il est beau, le héros, incapable de se rappeler les codes appris jadis dans son Manuel de la rébellion. « Quelle heure est-il ? » demande, à l’autre bout du fil, son interlocuteur du groupuscule French 75. Las, celui qu’on appelait « Ghetto Pat » n’a plus la réponse. Constat désespérant mais désopilante trouvaille de comédie, comme ces réunions secrètes du Club des Aventuriers de Noël, des suprémacistes blancs dangereux et souriants, reconnaissables à leur cri de guerre : « Loué soit saint Nicolas ! » Le film fait l’effet d’un carambolage entre À bout de course (Sidney Lumet, 1988), The Big Lebowski (Joel Coen, 1998) et Terminator (James Cameron, 1984). Soit un spectacle étourdissant, saturé de chansons, de musique originale (cinquième collaboration fructueuse avec Jonny Greenwood) et de références (les gauchistes s’identifient notamment en citant l’hymne des seventies The Revolution Will Not Be Televised, de Gil Scott-Heron) ; traversé par des figures inédites, tel Benicio Del Toro en prof de karaté-passeur de migrants ; parcouru de tunnels et de sous-sols évoquant tantôt l’Underground Railroad emprunté par les esclaves en fuite, tantôt un nid de néonazis où un décorateur taquin aurait préféré peindre un canard plutôt qu’un aigle. Cinéaste de la profusion, Paul Thomas Anderson ne craint pas le surrégime et, s’il peine à conclure (à l’instar d’Ari Aster dans Eddington, autre tableau effarant des États-Unis polarisés), le cinéaste signe un festin visuel, en pellicule et en VistaVision, dont le clou consiste, comme promis, en une splendide poursuite. Magie de la mise en scène et de la topographie, la tension se déploie piano sur l’asphalte d’une route sillonnant des collines : les voitures disparaissent dans les descentes, réapparaissent dans les montées, réduisant à chaque fois dangereusement la distance, et l’on croirait des voiliers avalés par les vagues. La collision, physique comme métaphorique, devient alors inévitable. Sans discourir sur la violence politique — « Quand les films prêchent, j’arrête d’écouter », dit Anderson —, sans angélisme concernant le « camp du bien », qui compte aussi des traîtres, Une bataille après l’autre percute l’époque, et même l’actualité, entre les méthodes fachos de la police de l’immigration (ICE) et l’assassinat de l’influenceur trumpiste Charlie Kirk. Sous le vernis brillant, et derrière la lutte prétexte d’un père pour sauver son enfant, c’est la panique générale qui serre le cœur. Quelle heure est-il ? Il est moins une.
Alors déjà j'ai regardé le film en VF et c'était horrible, je ne vais pas le prendre en compte pour ma note . Sinon DiCaprio me semble parfait pour ce rôle , la sélection d'acteur est vraiment bonne , ils jouent tous très bien , et j'ai adoré ce son de piano pendant les scènes angoissante , et la scène finale est vraiment trop cool scénaristiquement et visuelment. Par contre le film est inutilement trop long
Une critique de la societe américaine, de ses excès, de sa xénophobie, de son rejet de la différence. Un film d’Anderson mené tambour battant avec des acteurs géniaux. Un bon moment de cinéma politique
2025 | Cinéma | Fiction | États-Unis Titre original ~ One Battle After Another
Il y a de l'action, de l'humour, du Tarantino.
Et voilà, je l’ai vu
Bien aimé
J’ai pas aimé du tout enft
N’est pas Tarantino qui veut !

