Une grande année

À Good Year de Ridley Scott avec Russell Crowe, mais surtout Tom Hollander. Oui je suis arrivée là pour lui. Le film est une comédie romantique, une première je crois bien dans la filmographie de Scott. Mais qui passe plutôt bien. Première comédie romantique mais dans lequel on retrouve les thèmes chères à Ridley notamment la quête d’un Paradis perdu, ici symbolisé par le domaine viticole provençal au sein duquel le personnage principal a grandi en compagnie de son oncle. Et un récit aux allures bibliques. En effet, le personnage principal est un trader de Londres occupé à tricher en bourse comme il trichait autrefois aux échecs. Au mensonge, Scott – par le biais de l’oncle – oppose la vérité, tout entière incarnée par le vin, ce « nectar pur et incapable de mentir. Max, en fils prodige, va retrouver la terre de son enfance, se raccordant à la vie véritable, loin des chimères boursières et de la solitude. Dit comme ça, le film a pas l’air ouf. Mais ce côté religieux n’est pas autant visible que dans certains de ses films (Prometheus par exemple) donc on y prête pas trop attention. Par contre, on prête plus attention à Marion Cotillard. Si le film est plutôt moyen, elle aide beaucoup à le rendre appréciable. Mais celui qui aide beaucoup au capital sympathie du film c’est Didier Bourdon, caricaturé en bon français. Au delà, du côté biblique, le film n’est pas basée sur la romance entre Crowe et Cottilard, mais sur la nostalgie de ces années passées, en parallèle aux regrets. Donc l’histoire d’amour ne commence pas au début. Cela change un peu. Par contre beaucoup de scènes de meublage inutile et une fin ratée (Scott devait déjà être dans American Gangster pour nous faire ça). Au final, si le film est bourré de cliché, il reste tout de même appréciable à regarder.

Sympathique …

Très beau film, l’Amour avec un grand A … la vie, la terre, le vin, l’amitié, et l’amour pour une femme qui l’a attendue toute une vie, magnifique histoire.