6.5/10
2020
•
Animation / Adventure
•
1h22
Summary
An orphan girl, Earwig, is adopted by a witch and comes home to a spooky house filled with mystery and magic.
Alors j'étais très sceptique par rapport aux graphismes, mais l'histoire, l'ambiance, les personnages étaient tellement bien ! Que j'ai été très agréablement surprise 😄🕯️💜 Dans mon historique Netflix, ça dit que je l'ai regardé le 12/12/21 haha
Très bien
On peut le retrouver sur : Netflix
Pas fan des images de synthèse mais l’histoire est marrante
Quand on me dit Ghibli, je pense à animation faite au dessin donc réalisé planche après planche. Pas image de synthèse. Pourtant c’est bien Ghibli qui a sorti cette chose. Mais pas n’importe qui : Goro Miyazaki. A croire qu’il fait tout pour contredire son paternel. Déjà l’histoire se passe hors Japon dans un XXIe siècle à peine dissimulé. Les thématiques de l’écologie, le glissement vers le merveilleux et surtout l’amour de la tradition, sont cordialement ignorées. Ensuite niveau visuel donc, Aya et la sorcière est de loin le plus laid des films ghibli. Entre la tête des personnages qui sont lisses, leur animation super rigide et leur design sans originalité, ainsi que les décors sans profondeur, c’est simple rien ne va. La mise en scène est aussi est d’une tristesse affligeante en raison des moyens techniques la limitant. Pourtant il est possible d’allier animation et image de synthèse puisque Lupin III : the First a réussi l’année d’avant. Il brille par son esthétisme. Mais Lupin a bénéficié de beaucoup plus de budget que Aya. Enfin j’espère. Conclusion : ce n'est pas la 3D en elle-même qui est à appréhender avec méfiance, mais les moyens qu'on lui accorde. Mais en plus de n’avoir aucune qualité visuelle, il a aussi aucune qualité au niveau du scénario. La narration est vide. On suit donc Aya, fille de sorcière recueillie dans un orphelinat, où elle fait tout pour y rester. Manque de bol, elle est choisie par une autre sorcière pour lui servir de bonniche, alors que tout ce dont elle rêve, c’est asseoir sa domination en apprenant la magie. Le synopsis est le résumé du film. C’est une situation initiale mais qui dure 1h10. Toutes les scènes sont étirées et ne racontent rien. Les personnages n’évoluent pas. Puis soudain arrive les 5 dernières minutes du film qui donnent des révélations et lanceraient n’importe quel film d’aventure classique, mais qui concluent ici l’histoire. Plus insolent et frustrant encore, le générique, vachement plus joli que tout ce qui a précédé, nous nargue en nous montrant les péripéties qu’on aurait justement aimé voir ! Tant de potentiel gâché déçoit forcément, mais il faut se rappeler la nature du projet, assumant ses ambitions microscopiques. C’est-à-dire le fait d’être un téléfilm. Cependant, la modestie n’excuse pas tout. Personne n’aurait d'ailleurs donné cher de son sort s’il avait été diffusé par TF1 un après-midi en lieu et place d’une acquisition par Netflix. Sans cette visibilité et l’immanquable marque Ghibli, ni la presse ni les spectateurs n’auraient fait grand cas d'une telle commande. Finalement, le plus grand drame d’Aya et la sorcière est d'avoir été annoncé comme un évènement sur la plateforme. Car en réalité, personne ne ressortira vraiment abîmé du naufrage, excepté peut-être son commanditaire. Au final, à force de vouloir faire l’exact inverse du studio et de son père, Goro Miyazaki nous a sorti un téléfilm qui se définit que par la négative. Ni beau, ni distrayant, et surtout incroyablement frustrant, Aya et la sorcière n'a plus grand chose pour lui.
la musique elle est dans ma playlist 😽