6.8/10
2023
•
Drama
•
1h49
Summary
On the eve of the Second World War, two of the greatest minds of the twentieth century, C.S. Lewis and Sigmund Freud converge for their own personal battle over the existence of God. The film interweaves the lives of Freud and Lewis, past, present, and through fantasy, bursting from the confines of Freud’s study on a dynamic journey.
Cinéma
Intéressant
J’ai dormis les 15 premières minutes (voir 20?) j’espère que j’ai pas ronflé. J’ai trouver Lewis et Freud détestables tout les deux mais c’était grave intéressant d’être d’accord sur certains trucs pour les deux et en désaccord sur certains trucs pour les deux aussi. Je savais pas que Freud avait eu des enfants et je savais pas que sa fille était lesbienne. Ça c’était vraiment intéressant et je pense qu’un fils sur elle aurait eu 100x plus de valeur et d’intérêt mais bon.
Sympa 😊
Les critiques ont tort quand ils reprochent au film de Matthew Brown le débat, puéril selon eux, sur l'existence d'un être supprême, qui est le prétexte du synopsis de ce film sur le crépuscule. Il s'agit bien d'un prétexte, simplement, pour expliquer la mise en présence de deux personnages importants, et au fond semblables, dont on va décortiquer la grande solitude : mère disparue, père incommuniquant, célébrité les laissant pourtant fragiles : Freud a du fuir l'Autriche, Lewis est terrorisé par la guerre, celle qu'il a subie, celle qui débute. L'humour même, dont ils jugent que celui de l'autre n'en est pas un, les rapproche. Brown nous dresse donc le portrait d'un incroyant inquiet et d'un croyant tout aussi inquiet car c'est de l'inquiétude dont le cinéaste veut nous parler : celle qui nous étreint face à la guerre promise, celle face à la mort, inéluctable et qui rend lâche (Freud), l'inquiétude du père pour sa fille, de la fille pour son père, et pourtant de la manipulation dans l'amour. Freud ici descend de son piédestal, il a besoin de s'attacher sa fille tout en la voulant indépendante, il n'hésite pas à exiger de façon tyrannique sa présence tout en soutenant à Lewis, ou au prétendant qu'il décourage, qu'il la veut libre. Pour soutenir le propos le film adopte un éclairage de fin de journée, la pénombre y menace autant que les bombardiers d'Hitler. La musique de Cody Brown est à l'unisson. À souligner la scène de l'alerte aérienne, où la profondeur de l'abri révèle la profondeur des angoisses de Lewis.
Long et sans grand intérêt… hormis apprendre quelques petites choses sur Freud et sa fille