7.4/10
1965
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Action / Adventure
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1h50
Summary
While investigating a gold magnate s smuggling, James Bond uncovers a plot to contaminate the Fort Knox gold reserve.
La musique !!
« -Espériez-vous que je parlerai ? -Non monsieur Bond, j’espère que vous mourrez ! » Une théorie à affiner avec le visionnage des James Bond: si une chanson du générique est très bien, le film est très bien. Pour ce troisième épisode, filmé en même temps que Russia with Love, nous avons pour la première fois un générique digne d’un vrai Bond avec une musique devenue iconique. Plus généralement, Goldfinger va présenter ce qui s'apparente pour pas mal de monde au premier « véritable » film de James Bond. Une considération tenant dans le fait que l'on retrouve l'ensemble des codes définissant l'agent 007 entre une surabondance de gadgets, un ton ironique beaucoup plus appuyé, le tout mélangé à de l'action Bondien à travers des lieux exotiques face à des méchants charismatiques et caricaturaux, le tout accompagné par de superbes femmes. Autre raison que ce film est iconique, il est bourré de scènes cultes : la partie de golf entre Bond et Goldfinger (c'est durant le tournage que Sean Connery apprendra à jouer au golf et en fera une de ses passions qui ne le quittera jamais), la tentative de mise à mort par le laser, la course-poursuite en voiture, ou encore la scène légendaire du cadavre dorée de Jill Masterson Mais peut être et surtout que le film est iconique car il comporte pour la première fois l'Aston Martin DB5. C’est depuis ce film que les noms de James Bond et Aston Martin sont connectés à jamais. Première voiture gadgetisé de l'agent secret, l'Aston Martin DB5 possède le nec plus ultra de ce qui se faisait à l'époque. Vitrage pare-balles, plaques d'immatriculation rotatives, mitraillettes derrières les phares et surtout le siège éjectable. Sean Connery est une fois encore très bon, faisant preuve d'un charisme toujours plus grand avec un charme naturel et une élégance à toute épreuve qu'il rend parfaitement à travers un jeu amusant et suave. Il met ses compétences d'agent à rude épreuve entre une menace physique terrifiante et une menace intellectuelle qui vont le pousser à user de charme et d'intelligence pour se sortir de la misère et stopper les plans diaboliques de Goldfinger. Malheureusement, on regrettera une fois encore que James Bond soit spectateur des événements. En effet celui-ci échoue dans la quasi-totalité des actions qu'il entreprend (course-poursuite à voiture, évasion, sauvetage, ou encore désamorcer une bombe) et finit par être enfermé durant une longue période, pour mieux s'évader et se faire à nouveau prisonnier. Ce n'est pas grâce à lui, mais grâce à Pussy Galore que les plans de Goldfinger seront stoppés. Il faut tout de même accorder du mérite à Bond qui sera à l'origine de par son charme du changement de camp de Pussy Galore qui l'invitera à intervenir. James se rattrapera durant son affrontement contre Oddjob et contre Goldfinger. À défaut d'avoir pu contrecarrer lui-même les plans, il aura au moins éliminé les menaces. Shirley Eaton, n'apparait qu'au bas mot seulement 5 minutes à l'écran, mais n'en reste pas moins au côté de Tracy ou de Honey Ryder, l'une des Bond Girls les plus mythiques de la saga, et cela pour une chose : sa mort. L'une des scènes les plus cultes de la saga, la découverte du corps sans vie de Jill recouvert de peinture d'or. Si on en revient à la musique du générique, elle a été un véritable succès qui aura tenu tête aux Beatles au hit-parade en 1965 et aura obtenu un disque d'or. Une réussite qui créera une véritable attente autour des autres chansons à venir pour la franchise. Côté réalisation, là aussi le niveau s’élève. La mise en scène est plutôt habile habile avec des plans en contre-plongée totalement réussie pour certains comme lors de la séquence située au Canada avec un James Bond de dos qui se fait viser par un sniper alors que lui-même espionne Goldfinger. La photographie est travaillée et rend très bien. Au final, « Auric Goldfinger ? Ça a l’air d’un vernis à ongle français. »
1965
belles James bond girls et le coréen à chapeau sympa au niveau style
Le premier grand classique de la saga
L'agent secret 007 est chargé d'enquêter sur les revenus d'Auric Goldfinger. La banque d'Angleterre a découvert qu'il entreposait d'énormes quantités d'or, mais s'inquiète de ne pas savoir dans quel but. Avec Sean Connery / Film de 1964