7.3/10
2013
•
Drama / Fantasy
•
1h55
Summary
A man boards a limousine to be driven to his day s work: nine mysterious "appointments."
🎬 Leos carax est décidément un cinéaste insaisissable et destabilisant, son film est une montagne russe d'émotions, de couleurs, de sons et de personnages. Denis Lavant au sommet de son art qui est crédible dans ses rôles multiples. Sans compter l'énigmatique Edith Scob, la divine Eva Mendès et l'excellente Kylie Minogue. Derrière cela, Leos Carax garde un oeil avisé sur la société moderne. Film français entre absurde et poésie, jamais prétentieux. A voir. 🎬 🎬 🎬
Jeudi cinéma Thème : des films qui roulent Bon, je préviens tout de suite : ce film est extrêmement chelou. Je peux même pas trop faire un résumé pour ne pas spoiler si vous le regardez un jour, mais c’est vraiment un concept. On suit un mec qui un matin monte dans sa limousine, et va de « rendez-vous » en rendez-vous, mais ce sont des rdv un peu particuliers… C’est un film très conceptuel, sans beaucoup d’explication, surréaliste et baroque. Honnêtement, je déteste ce genre de connerie d’habitude mais là… bah j’ai vraiment beaucoup aimé. Déjà, les images sont magnifiques, c’est vraiment une expérience en soit de voir ce film. Ensuite, c’est tellement chelou que tu sais jamais ce qui va se passer. L’acteur principal est incroyable, et passe de rôle en rôle de façon impressionnante. Et enfin, même si on ne comprend pas tout, je trouve l’idée de base vraiment intéressante. C’est un film sur le cinéma, mais aussi sur la vie, sur le fait que chacun joue un rôle, peut-être défini par une sorte de puissance supérieure ? Quelques scènes marquantes : la danse cheloue du mec et de la meuf avec plein de capteurs sur eux, la scène dans la Samaritaine abandonnée, le clodo qui se balade dans le Père Lachaise en faisant nimp. Bref, désolé pour ce commentaire chelou, mais c’est un film chelou. Je précise qu’on était 6 à la séance, et que je suis le seul à avoir aimé, les autres n’ont pas du tout kiffé, Axelle était même extrêmement énervée par un film, je cite « très prétentieux, dans lequel les femmes ne sont considérées que comme des objets de désir, incompréhensible et débile ». Je ne garantis pas que vous aimerez, mais c’est une expérience en tout cas, donc si vous avez l’occasion essayez ;) (c’est vraiment mieux sur grand écran par contre je pense)
Un moment longuet pour me faire capter une métaphore du jeu, de l’interprétation et de l’acteur, c’est sûrement très profond mais je n’ai pas été transcendé. Bien heureusement, plein d’éléments funky et hors du commun ( idées de mise en scène, costumes, mouvements, forme ) m’ont fait tenir jusqu’à la fin
Je n’avais eu le courage de le visionner. C’est quand même un ovni dans le cinéma. Certes une liberté se dégage fortement de ce film, le réalisateur n’est pas toujours facile à suivre. Il s’exprime de façon allégorique. Il faudrait que j’en vois un autre de lui mais j’avoue que je n’avais pas été au bout d’Annette. Là Dénis Lavant passe par 8 tableaux qui sont 8 personnages dans des situations qui pourraient s’apparenter à des tranches de cinéma. La question pourrait être « Mais où est la vraie vie dans tout cela » car même quand il rentre chez lui, on se demande s’il ne joue pas un nouveau rôle …
Drame • (1h55) • 2012 • Allemagne • Réalisé par Leos Carax • avec Eva Mendes, Minogue Kylie, Denis Lavant, Edith Scob. Qui est monsieur Oscar ? Il se complaît à poser son regard sur la vie d'autrui. Mais dans quel but ? Accompagné par la mystérieuse Céline qui le conduit à bord de sa luxueuse limousine, il endosse l'identité d'individus aptes à se glisser dans tous les milieux de la société parisienne. Tantôt clochard répugnant, tantôt père de famille, parfois meurtrier ou grand patron, il parvient à s'approcher de tout un chacun pour remettre en question leurs choix de vie. Paris regorge d'individus solitaires et amers que monsieur Oscar traque pour la beauté du geste. Tout se complique lorsque se présentent à lui les fantômes du passé. Est-il l'homme sans attaches qu'il prétend être ?... ♻️♻️♻️♻️♻️♻️♻️♻️♻️♻️♻️♻️♻️♻️♻️♻️♻️ Genre : maelström à Paris. Denis Lavant enchaîne ici une dizaine de rôles. Chargé d'une étrange mission, il se nomme Monsieur Oscar, nom prononcé avec déférence par Céline (Edith Scob). Cette longue fée protectrice tient le volant d'une limousine blanche qui sillonne Paris, de l'aube jusqu'à la nuit, en déposant Monsieur Oscar partout où il joue. Pour qui ? Mystère. Le voici donc businessman replet, clocharde moldave, papa poule... Carax orchestre un festival de performances qui revisite de manière fulgurante les genres de cinéma en croisant tous les arts. Narquois, Lavant souffle : « Avant, les caméras étaient plus lourdes que les hommes, elles sont maintenant plus petites que leur tête. » La nostalgie est souvent un piège ; chez Carax, elle est féconde. Holy Motors voyage dans l'espace et dans le temps, célèbre la vie comme un tourbillon plus ou moins absurde de personnages, que l'on compose dans le cadre de la famille, de la relation amoureuse. Où est le vrai, le faux ? Les masques se suivent et, dessous, il est difficile de saisir une identité sûre. — TÉLÉRAMA • Jacques Morice • Publié le 30/08/2014.
Sûrement quelques références qui me sont passées au dessus. Film très abstrait à certains moments. Je crois que ça traite de ce masque social dont toute personne souffre d’après moi, la recherche d’identité et la connaissance de soi-même. Je devrais le revoir et regarder quelques vidéos d’explications