2025
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Crime / Thriller
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1h21
Summary
In Yaounde, Police Chief Billong is investigating the murder of a police officer. In the streets and at home, he struggles to maintain order. A man of principle and tradition, he is reaching breaking point.
Un policier essaie de rester intègre dans une société camerounaise où la corruption est la règle. Un policier est assassiné. Comment retrouver les coupables quand les pièces à convictions sont vendues, le témoin principal laissé mourir dans un hôpital parce que l'argent des soins a été dépensé par une policier pour acheter un téléviseur, etc. Le commissaire Billong se sent contraint à la rigidité morale...qu'il applique aussi dans sa famille, au risque de la perdre. Les silences du film incitent à la réflexion, les prises de vue insistent sur le laisser aller prégnant de cette société. Le commissaire Billong seul contre tous ! Est-ce vain ? Est-ce indispensable ? L'œuvre, forte, filmée en plans serrés, épousant le mouvement des acteurs, est un modèle d'harmonie entre energie et introspection.
Très bien ! Belle découverte ! Ça fait du bien de voir un polar qui se passe en Afrique !
Avec les Carraud
J’avais jamais vu Ngijol dans un film mais il est très crédible dans ce rôle. Ça fait du bien de voir un film qui se passe ailleurs qu’en Europe ou aux Etats Unis, on est plongé dans la vie d’un commissaire à Abidjan. L’histoire du meurtre sur lequel il enquête est presque secondaire, c’est la manière dont il traite ses enfants avec la même froideur que pour les délinquants qu’il côtoie qui est centrale. Son manque d’amour, son inquiétude et son autorité permanente sous prétexte de vouloir éloigner ses enfants des bêtises en font un père craint et incompris qui s’éloigne du plaisir d’être père. C’est dommage que le film n’ait pas duré plus longtemps, il y avait vraiment matière à voir l’évolution de son comportement après que sa fille lui ait ouvert les yeux.
Vraiment pas mal ! Thomas Ngijol surprend positivement en explorant un registre beaucoup plus authentique. A-t-il enfin trouvé sa voie ? Le piège aurait été d’essayer d’en faire trop dans « l’authenticité ». On frise avec la limite par moment mais sans jamais la dépasser.
Bof....