8.5/10
1984
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Drama
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2h25
Summary
Travis Henderson, an aimless drifter who has been missing for four years, wanders out of the desert and must reconnect with society, himself, his life, and his family.
J’ai rien compris
Palme d'or au festival de Cannes 1984 PERCUTE L’AME, et me fait pleurer du début à la fin : en empathie avec Travis du désert (Un homme en costard et casquette rouge marche seul, hagard) que je pense « simple ou handicapé mentallement », qui ne dort pas et fait les taches ménagères de la famille pdt la nuit (//parallèle avec l’atypisme de Edward aux mains d’argent qui arrive ds une famille) ; et son frère qui s’occupe bien de lui. parle de la famille à travers une relation fraternelle et surtout une relation père/fils, ça parle de l'origine, de la recherche de ses racines, de retrouvailles, d'une intense passion amoureuse. Simplement beau, intense, sans en faire trop. Road-movie poignant, mais pudique et retenu. Photographie et décors vaste et incroyable (les couchers de soleil, les grandes villes de Houston ou Los Angeles, le désert du début => le désert américain, qu'il soit naturel ou urbain). Musique mythique de Ry Cooder avec guitare ENVOUTANTE. Jamais le sentiment qui se dégage ne sera exprimé par les mots, car c'est là le but du cinéma La séquence "miroir" où Travis et son enfant Hunter sont face-à-face de chaque côté d'une rue, où le gamin mime ce que fait son père. La bonté du frère qui fait tout pour que son frère aille mieux, quitte à perdre son fils adoptif. L’intelligence du petit garçon. Une volonté du personnage principal de faire la paix avec son passé sans lui courir après pour espérer y changer quelque chose (il ne souhaite pas se remettre avec Nastassja Kinski). Le plus beau dialogue que j'ai pu voir au cinéma, dans une séquence pourtant très simple: 2 protagonistes, un décor, pas de musique. Juste deux personnages qui évoquent leur vie passée, leurs souffrances, leur bonheur. La glace sans tain d'un peep-show. « Paris, Texas » : c’est la ville où les parents de Travis se sont rencontrés (plaisanterie du père sur le fait que ce ne soit pas Paris en France) et où ils l’ont sans doute conçu. Dc le héros avait acheté un terrain vague pr y construire la maison de sa futur famille. Il n’en garde qu’une photo. =>montre son idéal naif mais beau. Ces deux plans larges du début et de la fin avec Travis seul, se répondent : Wenders capte l’enfer américain, minéral ou urbain, et l’isolement de l’homme. Influence visuelle des tableaux d’Edward Hopper
Touchant mais BEAUCOUP trop long et lent
Quel banger
vraiment très long et ennuyeux malgré un certain esthétisme
Whaou !!!!