7.7/10
2002
•
Drama / Mystery
•
1h52
Summary
Two men share an odd friendship while they care for two women who are both in deep comas.
trop bien juste je comprends pas pourquoi il essaye d’inspirer de la sympathie pour le violeur. Dans volver le patriarcat et les violences masculines sont clairement condamnées alors que là on est dans une forme de plaidoirie maladroite pour les psychopathes. En même temps aucune fascination pour le personnage n’est rendue possible il reste bizarre pour nous à l’écran.
bizarre ce mec
Vu en VO sur Netflix le 21/05/2024. On continue le cycle Almodóvar avant que les films ne disparaissent de la plateforme. Pas mal même si un peu glauque (viol d’une femme dans le coma, qui paradoxalement lui permet de se réveiller)
C’est toujours un peu glauque quand même, je me rends compte Almodovar enfin en tout cas les derniers que j’ai vus c’est quand même toujours un peu des psychopathes quoi Après ça Almodovar, donc c’est bien fait, c’est sensible, c’est comme on aime
2eme Almodovar cette semaine ; quand je m’y remet ! Lol Cette histoire aurait pu être une histoire vraie, forte et réalisée par pas mal de réal, mais comme Woody Allen dans Match Point, le fait qu’Almodovar s’en empare amène un film déroutant, pas larmoyant, dérangeant. Il ne nous « déplace » pas uniquement par l’émotion, car certains ressorts scénaristiques nous font sortir du réel et ne pas croire possible cette histoire. Mais elle nous touche malgré tout et nous déplace. On appréhende au fur et à mesure l’état de la folie de benito, on la sent bien mais on en prend de plus en plus conscience et on est touché par lui au point de ne plus être aussi tranché suite au viol. Il y a un côté gênant là où il nous entraîne mais il ne tranche pas, il nous laisse juge (et laisse la justice faire son travail) mais en faisant pencher la balance vers celui que nous aurions de facto condamner. Comme le personnel de Marco qui apprend à connaître Benito en même temps que nous. Il ne justifie pas, n’excuse pas mais aime. Il laisse le doute sur ce qui a sorti Alice du coma, condamne par la justice Benito mais nous fait l’aimer, il nous montre ce personnage dont Alice ne voulait certainement pas… mais qui est le seul à prendre tout ce temps pour elle dans son état. Un bon film, on retrouve la pâte Almodovar, avec ces histoires aux ficelles parfois dérangeantes et grossières mais qui cherche à nous emmener dans autre chose qu’une belle histoire : des moments de magie, d’art par la danse, le chant, les images… et qui cherche surtout à nous déplacer, nous questionner.
Film brillant, dérangeant, remarquable.