
Public Opinion
9.4k reviews
8.3/10
8.7/10
Viewers are captivated by 'Dark's' intricate time-travel narrative and the depth of its character development, praising its meticulous attention to detail and the emotional impact of its storytelling. The series is celebrated for its complex plot, compelling performances, and atmospheric music, making it a standout in the sci-fi and thriller genres. However, some found the later seasons overly complicated, noting that the series demands full attention and multiple viewings to fully grasp the intertwined timelines and character relationships.
👍 Exceptional depth in storytelling and character arcs.
👎 Can be overly complex, requiring careful viewing.
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J'ai bien aimé, mais pour c'était trop brouillant entre les 2 mondes puis après il fallait suivre entre passé, présent, futur du coup il fallait bien être concentré..
Du pure cinéma 🙏 MAS-TER-CLASS. Parfait rien à dire de négatif. Cette me retourne le cerveau de part les scènes ultra bien réalisées par les acteurs et l'imagination de fou qu'il faut avoir pour réaliser ce chef d'œuvre OMG
« La distinction entre le passé, le présent et le futur n’est rien d’autre qu’une illusion. Hier, aujourd’hui et demain ne se succèdent pas. Ils sont liés entre eux dans un cycle éternel. Tout est lié. » Les premiers épisodes de Dark rappellent parfois Stranger Things, même si cette ressemblance est davantage une construction marketing qu’une réalité artistique. Tournée avant la série américaine, Dark a été artificiellement rapprochée de celle-ci par Netflix lors de sa promotion, mais sans véritable impact. Le succès de la série allemande est venu plus tard, grâce au bouche-à-oreille. Personnellement, elle évoque davantage Twin Peaks, une référence assumée par ses créateurs. L’influence de David Lynch est palpable : une petite ville tranquille rongée de l’intérieur par un mal mystérieux, où le quotidien bascule dans l’étrange Pour autant, Dark parvient rapidement à créer son propre univers. Ce qui commence comme une enquête policière se transforme en thriller fantastique, où une faille temporelle entraîne le spectateur dans un jeu vertigineux de paradoxes, entre 2019, 1986 et 1953. Dès son pilote, la série affiche une ambition impressionnante, soutenue par une mise en scène soignée. Le premier épisode frappe par un travelling arrière se concluant sur une pendaison, puis par un plan-séquence immersif présentant la famille Nielsen. La mise en scène est sublimée par une photographie grisâtre, épurée et froide, conférant une esthétique qui correspond parfaitement à l’ambiance sombre et brumeuse de l’histoire. Ajoutons à cela un casting solide, un des grands atouts de la série. La direction artistique contribue grandement à la clarté du récit. Malgré les nombreux allers-retours temporels, la série rend chaque époque identifiable grâce à des détails précis – un objet, une ambiance visuelle, la teinte de l’image. Le spectateur n’est donc jamais totalement perdu dans ce labyrinthe. La première saison se devine facilement, peut être, surtout pour les amateurs de récits de voyages temporels, mais elle n’est qu’une mise en place. Dark gagne en ampleur au fil des épisodes. Si la saison 1 esquissait simplement les contours du puzzle, la saison 2 commence véritablement à en dévoiler les pièces. Plus frontale, resserrée sur huit épisodes au lieu de dix, elle gagne en intensité et en tension. L’évolution des personnages prend alors une dimension tragique : chacun semble prisonnier d’un destin fataliste, et chaque rencontre peut se transformer en une révélation déchirante sur l’identité ou l’avenir d’un proche… voire de soi-même. À mesure que l’intrigue avance, le spectateur est happé par ce jeu de miroirs où chaque action a une conséquence directe sur le passé, le présent ou l’avenir de Winden. L’expérience devient haletante, presque jouissive, tant la série maîtrise son rythme et sa narration. Et alors que la saison 2 semblait enfin livrer ses réponses, son final bouleverse toutes les perspectives avec un cliffhanger magistral, ouvrant encore davantage l’univers. La saison 3 enrichit ce monde en complexifiant les règles, mais sans jamais perdre son public. Elle commence doucement en reprend les codes du pilote, prouvant à quel point tous les détails qui le parsemaient étaient importants, voire essentiels. Chaque détail avait été pensé dès le début. C’est un ultime chapitre qui recolle les pièces du puzzle tout en préparant la dernière ligne droite avec une intensité saisissante. Ainsi, impossible de douter que les scénaristes ont toujours su où l’intrigue mènerait chaque personnage, où elle retournerait le cerveau de chaque spectateur et où se terminerait leur récit. Au centre, la relation Jonas–Martha se révèle dans toute sa dimension tragique, jusqu’à dévoiler la condition même de leurs existences. Les deux derniers épisodes, d’une intensité bouleversante, offrent un dénouement limpide et virtuose. Rarement une série aura su terminer son récit avec une telle maîtrise. Depuis ses débuts, Dark repose sur un profond nihilisme - référence à une vision du monde où rien n’a de véritable sens ou de valeur absolue, et où tout est condamné à disparaître ou à se répéter-, et les réponses étaient, en réalité, toujours là, sous nos yeux. Le final, qui rappelle par certains aspects la trilogie Matrix, dépasse le simple cadre du voyage temporel pour interroger la destinée, le déterminisme, le fatalisme, la réalité, l’amour et l’existence elle-même. Un paradoxe fascinant, puisque l’on ressort avec la certitude absolue que cette série allemande, partie presque dans l’anonymat, est devenue l’un des joyaux incontournables de Netflix. L’absolue certitude que l’on ne reverra pas de sitôt une série aussi précise, méticuleuse, réfléchie jusqu’au millimètre, dont les derniers instants, empreints de poésie et de tendresse, atteignent une rare perfection sur le petit écran.
Honnêtement j’ai trouvé que c’était beaaaaaaaucoup trop de blabla pas toujours nécessaire et un poil redondant
De trop sur la dernière saison mais l'ambiance pesante BO cool
Recommandé par l'IA Memorizer