Hanna

Un film d’action ok. Je n’ai pas passé un mauvais moment, les scènes d’actions n’étaient pas particulièrement bien chorégraphiées mais elles ont fait le taffe, quoiqu’en y repensant, je ne peux m’empêcher de les trouver assez mauvaises. J’ai été stressée pour elle, donc investie dans la résolution du film. Néanmoins, l’explication qu’on nous donne reste assez nébuleuse et n’explique pas l’ampleur de l’intrigue. La violence, qui se veut exubérante, est en réalité assez tamisée. Certains éléments de l’intrigue étaient trop prévisibles, je n’ai pas été surprise. Et la fin n’a pas été aussi jouissif que ce que j’aurais aimé. C’est un bof.

Très bon film d’action à la hauteur de Lucy de Besson. Kate Blanchett en méchante toujours aussi agréable

La vie affective et l’imaginaire d’Hanna s’apparentent aux premières images du film : un désert blanc discontinu, glacial et sans aspérités. Vierge de tout contact avec le monde extérieur, la jeune fille ne voit le monde qu’à travers les pages d’un dictionnaire et les yeux d’un père traqué et peu porté sur les démonstrations d’amour paternel. La découverte de la civilisation, qu’elle n’en peut plus d’attendre, prendra la forme brutale d’une arrestation, menée par un commando surentraîné. Hanna accepte sa nouvelle condition de prisonnière comme une libération. C’est un premier illogisme. Les militaires qui la placent en détention sont loin de comprendre qu’ils amènent la jeune fille jusqu’à la cible que son père lui a désignée… Lorsqu’elle pense avoir accompli sa mission, elle s’enfuie et se retrouve plus libre qu’elle ne l’a jamais été, mais écrasée par la terreur que lui inspire le monde moderne. Second illogisme. Lorsqu’elle rencontre une famille atypique et joyeusement folle, si elle est cloisonnée et cachée à l’arrière de leur van, elle est cependant libérée de sa tristesse et de sa solitude. Troisième illogisme. Le film poursuit ainsi les paradoxes pour nous conter l’étrange absurdité de l’homme. L’histoire en elle-même n’a aucune importance, puisqu’on est dans de l’archétype, seul le voyage initiatique de cette fille aux yeux clairs compte. Le jeu des acteurs est juste comme il faut, même si Saoirse (prononcer « seer-sha ») Ronan est vraiment très convaincante en Hanna. Surement parce que son personnage est le seul à connaitre un développement dans sa quête d'identité et de normalité. Saoirse Ronan, du haut de ses 16 ans, est quand même impressionnante que ça soit hors de ses scènes de combat, qu'elle réalise elle-même, mais surtout pendant, enchaînant à une vitesse assez hallucinante des chorégraphies bien huilées, bien filmées, et surtout toujours rythmées par une musique ultra-hype. Les adultes quant à eux jouent leur part avec grande efficacité : Cate Blanchett, telle une sorcière rousse, est carriériste, froide, manipulatrice et sans une once d'éthique ni de scrupules. Son talent lui permet de faire une méchante très convaincante car ce n’est pas le scénario qui va l’aider vu le peu de développement auquel son personnage à le droit. Tom Hollander en patron de boîte de strip-tease, ridicule en apparence avec ses manières efféminées, ses survêtements et son brushing, en fait un agent d'opérations noires, expert en traque et en torture, horriblement sadique, pervers et même pédophile (sa comptine sinistrement sifflotée n'est pas sans évoquer Hans Beckert dans M le Maudit). Eric Bana fait le taff, même si son personnage est lui aussi peu, voir quasiment, développé. En effet, le principal problème de ce film, c’est qu’en fait on apprend rien. Au final, Hanna c’est Hitman mais avec une femme. Donc hitwoman.

Pas mal, bizzarement produit un peu glauque

Bon film, la fille est incroyable et complètement déjanté en vrai

Un bon thriller sur fond de course poursuite internationale. L'ado est épatante dans ce rôle de super girl écorchée. Cate Blanchet est top en super vilaine à talons. Pas de grande surprise mais un bon film du dimanche soir !