Summary
Felix Grandet reigns supreme in his modest house in Saumur where his wife and daughter Eugenie lead a distraction-free existence. Extremely avaricious, he does not take a favorable view of the beautiful parties who rush to ask for his daughter's hand. Nothing should damage the colossal fortune he hides from everyone. The sudden arrival of Grandet's nephew, an orphaned and ruined Parisian dandy, turns the young girl's life upside down.
Très bon jeu d’acteur
Sympa !
Adaptation libre d’une œuvre de Balzac, cette tragédie domestique où un père fortuné mais avare interprété par Olivier Gourmet fait vivre sa femme (Valerie Bonneton) et sa fille (Joséphine Japy) dans la pauvreté. L’irruption de Charles (César Domboy) le cousin parisien dont le père s’est suicide suite à sa faillite est le grain de poussière qui fait voler en éclat l’harmonie familiale…La mère meurt et Eugénie qui attend le retour de son amant ose affronter son père…
PE Felix Grandet règne en maître dans sa maison de Saumur où sa femme et sa fille Eugénie, mènent une existence simple. Avare, il ne voit pas d'un bon œil les beaux partis qui se pressent pour demander la main de sa fille. Rien ne doit entamer la fortune colossale qu'il cache à tous.
Film selon le roman de balzac Bien mis en œuvre Lent dans la mise en place mais relatif au livre Reste moins spectaculaire que « illusions perdues » Sujet diverse autour de la pauvreté, de la radinerie, de l’argent. La volonté pour la famille et Eugénie elle même de trouver l’amour / bon partie.
Quel bol d'air frais que cette adaptation sur grand écran de ce classique de la littérature française. Le talent de Marc Dugain n'est plus à démontrer, il en fait preuve une fois de plus en parvenant à moderniser notre regard sur l'oeuvre sans pour autant la trahir. Joséphine Japy, Valérie Bonneton et l'extraordinaire Olivier Gourmet donnent corps au film avec la beauté des mots de Balzac. Le travail de lumière, la justesse des choix de mise-en-scène et des mouvements de caméra transforment l'austérité en intimité. Malgré la lenteur des séquences et la froideur des décors, Marc Dugain donne à lire l'oeuvre avec des yeux contemporains. Outre la critique balzacienne des travers de la bourgeoisie de province, il transforme le destin tragique d'Eugénie Grandet en récit de l'émancipation d'une femme. C'est là une lecture moderne de l'oeuvre qui n'est pas sans intérêt. Très beau film.