Summary
Ecrite entre 1912 et 1924, La Montagne magique est l'un des romans majeurs du vingtième siècle. Cette oeuvre magistrale radiographie une société décadente et ses malades, en explorant les mystères de leur psychisme. Le jeune Hans Castorp rend visite à son cousin dans un luxueux sanatorium de Davos, en Suisse. Piégé par la magie de ce lieu éminemment romanesque, captivé par des discussions de haut vol, il ne parvient pas à repartir. Le jeune Allemand découvre son attirance pour un personnage androgyne et, au mépris du danger, se laisse peu à peu envoûter par cette vie de souffrances, mais aussi d'aventures extrêmes en montagne et de dévergondage, où fermentent des sentiments d'amour et de mort. Evocation ironique d'une vie lascive en altitude, somme philosophique du magicien des mots, ce vertigineux "roman du temps" retrouve tout son éclat dans une nouvelle traduction qui en restitue l'humour et la force expressive.
Très joli livre, très agréable à lire. Très long ! Beaucoup de descriptions ! De grands passages philosophiques. Rythme très lent. Reposant
Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'Confiteor'.
Excellent roman initiatique avec un travail incroyable sur la construction littéraire : autour du temps, qui passe et en même temps ne passe pas, qui file pour le lecteur mais pas forcément pour les personnages. L'auteur est très habile, comme le héro, nous essayons de suivre le temps qui passe, a son rythme. Facile au début , presque impossible à la fin, parce que le protagoniste ne le suit plus non plus. Première identification forte au héro par la natation. Ensuite l'effet de boucle : avec le temps (les saisons, le rythme des journées et mois, mais aussi les arrivées, départs, retour et morts des personnages). Effet de boucle également avec les personnages structurant notamment ceux qui structurent la progression philosophique du roman et du protagoniste : Settembrini d'abord, puis Naphta et enfin l'amant. Les trois arrivent à différente moment et incarne la progression du héros. Celle ci ce cale également sur celle du cousin, Joachim,Hans reproduisant son parcours et son rapport en haut et a ce en haut mais avec une progression intellectuelle différente. Finalement,les 7 ans d'émancipation du héro vers la liberté (intellectuelle, personnelle, morale, philosophique) ne serve à rien. contrairement à son coussin qui s'engage par choix et ne combattra que la maladie, Hans 'e combat pas réellement la maladie mais finira au combat, sur un coup de tête pour d'autres raisons. Seul reste Settembrini,le philosophe, pauvre et isolé, a la fin. L'initiation intellectuelle et philosophique de Hans est ainsi balayé, comme la vie de tout ceux de cette génération, balayé par la guerre.
Allemand
Noté 9/10 par Cathy Pierron