
Summary
After promising 1100 employees that they would protect their jobs, the managers of a factory decide to suddenly close up shop. Laurent takes the lead in a fight against this decision.
De Stéphane Brizé • 2018 • 1h52 • avec Vincent Lindon, Mélanie Rover, Jacques Borderie, David Rey La direction de l'usine Perrin Industrie décide la fermeture totale du site malgré de lourds sacrifices financiers de la part des salariés et 17 millions d'euros de bénéfice, un record pour l'entreprise. Accord bafoué, promesses non respectées : les 1100 salariés, emmenés par leur porte-parole Laurent Amédéo, refusent cette décision brutale et vont tout tenter pour sauver leur emploi. L'usine est bloquée pendant des semaines et certains salariés baissent les bras, résignés et persuadés de mener un vain combat. Laurent Amédéo est décidé à ne pas baisser les bras et à faire en sorte que la direction respecte ses engagements... ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ Le personnel de Perrin Industrie, usine d’Agen, est en danger : la maison mère, une multinationale, s’apprête à fermer le site et à délocaliser, laissant onze cents salariés sur le carreau. Négociations, grève, occupation des locaux… La guerre est déclarée, totale, éreintante, inégale. Perrin Industrie n’existe pas, elle est née de l’imagination de Stéphane Brizé et de son coscénariste, Olivier Gorce. Mais il suffirait de remplacer ce nom par Goodyear, Continental, Whirlpool… pour se retrouver dans le documentaire. Par bien des aspects, cette fiction puise ses qualités dans cet autre cinéma, en emprunte l’énergie convulsive, l’effet d’immersion. La source documentaire irrigue aussi, en profondeur, la description des mécanismes modernes de la casse sociale et de la rage désespérée qu’ils suscitent. « On est tous sur le même bateau », se défend l’un des dirigeants. Oui, mais « nous, on est dans les couchettes du bas avec les rats et la merde, et vous, vous êtes dans celles du haut », lui répond une gréviste. Dans « les couchettes du bas » veille Laurent Amédéo, délégué syndical, rivé à la lutte. Pugnace et poignant, Vincent Lindon habite le personnage. En guerre n’offre pas d’issues faciles, de réponses rassurantes, mais souligne l’urgence de faire face. Une insuffisante mais nécessaire condition de la survie. TÉLÉRAMA • Par Cécile MURY • Publié le 19 mai 2024.
Vu en cours.
2018
un film français coécrit, coproduit et réalisé par Stéphane Brizé, sorti en 2018. Il s'agit du quatrième film de Stéphane Brizé avec Vincent Lindon, après Mademoiselle Chambon, Quelques heures de printemps et La Loi du marché. Distribution Vincent Lindon : Laurent Amédéo, leader syndical Mélanie Rover (Intérimaire) : Mélanie, syndicaliste CGT Jacques Borderie (Conseiller départemental du Lot-et-Garonne) : M. Borderie, directeur d’établissement Perrin Agen David Rey : le directeur administratif et financier Olivier Lemaire : le syndicaliste SIPI Isabelle Rufin : la directrice des ressources humaines Valérie Lamond (Avocate) : Valérie Lamond, avocate des salariés Jean Grosset (Directeur de l'Observatoire du dialogue social de la Fondation Jean-Jaurès) : Jean Grosset, conseiller social de l'Élysée Guillaume Draux (Cadre bancaire) : M. Censier - PDG Perrin France Martin Hauser (Avocat) : Martin Hauser, PDG du groupe allemand Dimke Carole Bluteau : Syndicaliste CFTC 1 Cédric Personeni : Syndicaliste CFTC 2 De nombreux acteurs ont tourné sous leurs vrais noms ou prénoms mais aussi de vrais ouvriers de l'entreprise UPSA devenus acteurs du film comme Letizia Storti. Guillaume Draux avait dejà joué dans la Loi du Marché (M Draux - Le DRH) film de Stéphane Brizé, avec Vincent Lindon Production Le film a été tourné en seulement vingt-trois jours, en octobre et novembre 2017. Stéphane Brizé tenait « à ce que l’énergie du tournage fasse écho à l’énergie du combat que peuvent mener des salariés dans un cas comme celui décrit dans le film ». Comme dans La Loi du marché (2015), Vincent Lindon est le seul acteur professionnel du casting. Son personnage est inspiré du syndicaliste Édouard Martin. Le syndicaliste Xavier Mathieu a participé à l'écriture du scénario.
Film coup de point sur la lutte que mènent les ouvriers d’une usine qui doit fermer …
Un peu caricatural
Ça laisse sans voix
Malgré de lourds sacrifices financiers de la part des salariés et un bénéfice record de leur entreprise, la direction de l’usine Perrin Industrie décide néanmoins la fermeture totale du site. Accord bafoué, promesses non respectées, les 1100 salariés, emmenés par leur porte‑parole Laurent Amédéo, refusent cette décision brutale et vont tout tenter pour sauver leur emploi. mise en scène de Stéphane Brizé est fine, le spectateur est à la fois au coeur des manifs et des discussions. On est dans le cinéma vérité, glaçant, dérangeant. Juste tout simplement. La critique complète est disponible sur le site Elle L'Express par Christophe Carrière Stéphane Brizé raconte tout en disséquant. Sans caricaturer. Sans pointer personne du doigt. Juste accuser un état de fait, constater un drame humain. Et avec le talent inouï de faire du cinéma avec la réalité sans jamais trahir celle-ci. LCI par Jérôme Vermelin Une fiction puissante, qui gagne en épaisseur et en gravité au fil des minutes pour mieux terrasser le spectateur lors d’un épilogue qui plonge la salle dans un état de stupéfaction rare. La critique complète est disponible sur le site LCI La Croix par Jean-Claude Raspiengeas Une œuvre saisissante, percutante, magistrale. La critique complète est disponible sur le site La Croix La Voix du Nord par Christophe Caron Stéphane Brizé, s'éloignant du documentaire et défiant le simplisme idéologique toujours en embuscade, décuple la force d'une mise en scène qui certes ne s'embarrasse pas de doutes. Jusqu'à un épilogue choc qui, lui, n'a pas fini de faire parler. Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpêche Un drame d’une puissance émotionnelle inouïe, qui repose sur une narration en temps réel, des dialogues percutants et des plans séquences vertigineux.
🎬 La mise en scène de Stéphane Brizé n’a jamais été aussi puissante, le souci de réalisme est tel que l’on se croit en permanence devant un documentaire. Vincent Lindon est immense et époustouflant dans son rôle de leader syndical, tous les autres acteurs professionnels et non professionnels sont excellents aussi. Ce film contient toutes les facettes de la lutte de classe au travers de ce conflit. La caméra ne juge pas, elle se contente de regarder et suivre ces drames humains qui se jouent dans chaque scène. Jamais la violence sociale n'avait été aussi bien mise en évidence. Une réussite totale. 🎬 🎬 🎬