Plus d'infos
Résumé
'Le vendredi soir, Ludivine met des fringues couvrantes, absolument pas pute, elle essuie son maquillage de bagnole volée dans les toilettes, elle marche en regardant ses godasses. Et ça fonctionne du tonnerre de Dieu. Sa mère l’attend au portail, elle lui refile un pain aux raisins en disant embrasse maman, ma puce, t’as bien travaillé, t’as bien mangé. Ludivine dit oui, la daronne doit penser super, elle est encore vierge, elle fera des études.' Adolescent subversif et railleur, Fabien écrit d’un centre de repos, dont il ne pourra sortir que s’il raconte les événements qui l’y ont conduit. Sur des cahiers à carreaux, il adresse à sa psychiatre le récit mordant de sa vie dans une pension catholique en 1992. Mais aussi ses week-ends de fils unique, dont l’humour ne masque pas tout à fait le désarroi, au sein d’une famille décomposée par un mystérieux drame...
Avis et Commentaires
5 avisLivre conseillé par Maman. Je copie le commentaire de Maman avec lequel je suis totalement d’accord : Champion de Maria Pourchet À la demande de sa psychiatre, Fabien, un adolescent des années 90, écrit les épisodes de sa vie qui l’ont conduit à être interné dans une maison de repos. Avec un style proche du langage oral, le jeune garçon brosse un portrait sans concession de son entourage, avec un humour mordant. Tout au long du livre, un sentiment de malaise et d’incompréhension m’a accompagnée face à la douce folie du héros. Néanmoins, j’ai été captivée par cette lecture, espérant découvrir une fin qui éclaircirait l’origine de ses troubles. Et ce fut le cas : ouf !
À la demande de sa psychiatre, Fabien, un adolescent des années 90, écrit les épisodes de sa vie qui l’ont conduit à être interné dans une maison de repos. Avec un style proche du langage oral, le jeune garçon brosse un portrait sans concession de son entourage, avec un humour mordant. Tout au long du livre, un sentiment de malaise et d’incompréhension m’a accompagnée face à la douce folie du héros. Néanmoins, j’ai été captivée par cette lecture, espérant découvrir une fin qui éclaircirait l’origine de ses troubles. Et ce fut le cas : ouf !
