
2024
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Carole Martinez
Résumé
"Un long hurlement, celui d’une foule d’enfants, secoue la planète. Dans les villes, le Cri passe à travers les murs, se faufile dans les canalisations, jaillit sous les planchers, court dans les couloirs des tours où les familles dorment les unes au-dessus des autres, le Cri se répand dans les rues." Un rêve collectif court à la vitesse de la rotation terrestre. Il touche tous les enfants du monde à mesure que la nuit avance. Les nuits de la planète seront désormais marquées par l’apparition de désordres nouveaux, comme si les esprits de la nature tentaient de communiquer avec l’humanité à travers les songes des enfants. Eva a fui son mari et s’est coupée du monde. Dans l’espace sauvage où elle s’est réfugiée avec sa fille Lucie, elle est déterminée à se battre contre ce qui menace son enfant durant son sommeil sur une Terre qui semble basculer. Comment lutter contre la nuit et les cauchemars d’une fillette ?
L'urgence écologique et la vengeance de la Terre (Gaïa/Pacha Mama) : Le roman est souvent interprété comme une fable écologique. Le phénomène central (le rêve collectif des enfants qui provoque des catastrophes naturelles) est vu comme le cri de la Terre-Mère, qui se venge ou alerte l'humanité sur son état critique. Carole Martinez dénonce la destruction de "nos humbles paradis" et la façon dont l'Homme sème des ombres sur la beauté du monde. La place et le rôle des enfants : Les enfants sont les seuls à entendre le "chant" de la nature. Leurs rêves et leurs cris collectifs sont le vecteur du message de la Terre. Ils sont les porteurs d'espoir, les réceptacles de la "vraie vie" et de la conscience que les adultes ont perdue ou endormie. Le lien mère-enfant et la violence : À travers l'histoire d'Eva et de sa fille Lucie, le roman explore la maternité (Eva qui ne voulait pas d'enfant mais qui tombe passionnément amoureuse de Lucie), le lien fusionnel qui les unit, et la fuite face à la violence (conjugale et paternelle). La violence faite à l'enfant (symbolisée par le père) fait écho à la violence faite à la nature (symbolisée par le "cri" mondial). Le pouvoir du rêve et de l'imaginaire : Le sommeil et les rêves deviennent le territoire de la vérité et de l'alerte, un lieu où le surnaturel et les esprits de la nature peuvent communiquer avec l'humanité. L'auteure nous invite à écouter ce que l'onirisme révèle. Un appel à la solidarité et au retour aux essentiels : Face à la catastrophe imminente, le récit souligne l'importance de l'amour, de l'instinct de protection et de la nécessité de se reconnecter à la nature et à la profondeur de l'être humain pour reprendre le contrôle sur un monde qui bascule. En résumé, Carole Martinez utilise le fantastique et la poésie pour nous confronter aux drames du monde contemporain, notamment la crise environnementale et la violence, en faisant des rêves des enfants le miroir et l'ultime avertissement de la Terre à l'humanité. C'est un roman qui invite à la prise de conscience, à la sensibilité et à la nécessité de changer notre rapport au monde. résumé, Carole Martinez utilise le fantastique et la poésie pour nous confronter aux drames du monde contemporain, notamment la crise environnementale et la violence, en faisant des rêves des enfants le miroir et l'ultime avertissement de la Terre à l'humanité. C'est un roman qui invite à la prise de conscience, à la sensibilité et à la nécessité de changer notre rapport au monde.
entre science fiction et realité, très original et très prenant. Dans le cadre magiqi
Commencé le 26/5 Terminé le 13/6/25 Bien écrit mais bizarre comme histoire, Je sais pas trop qu'en penser,
Un très beau livre pour qui aime flirter avec le fantastique. Et même pour les autres dont je fais partie, une belle lecture.
🥱😴
Intiguant mais compliqué
Très etrange
Magnifique et plein de poësie
J ai adoré cette histoire même si j aurais préféré une autre fin. Justement je ne mets pas 10/10 à cause de cette fin. C est comme si elle était trop précipitée. Et en plus, elle est triste. Sinon, très jolie façon de raconter avec l utilisation régulière de la troisième personne pour remplacer des dialogues. Carole Martinez a l art de nous emmener dans le reve de ses personnages. Très jolie écriture.