Opinion du public
314 avis
8.6/10
Les lecteurs sont captivés par 'L'Enragé', décrivant une histoire poignante et brutale d'un jeune garçon dans une colonie pénitentiaire. Le récit, riche en émotions et en rebondissements, est salué pour sa plume vive et son engagement. Malgré une entrée en matière parfois difficile, l'histoire devient rapidement prenante, mêlant violence et moments de tendresse inattendus. Le dénouement, à la fois choquant et bouleversant, laisse une impression durable.
👍 Émotions fortes et récit captivant.
👎 Début peut être difficile à suivre.
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Résumé
" En 1977, alors que je travaillais à Libération, j'ai lu que le Centre d'éducation surveillée de Belle-Ile-en-Mer allait être fermé. Ce mot désignait en fait une colonie pénitentiaire pour mineurs. Entre ses hauts murs, où avaient d'abord été détenus des Communards, ont été " rééduqués " à partir de 1880 les petits voyous des villes, les brigands des campagnes mais aussi des cancres turbulents, des gamins abandonnés et des orphelins. Les plus jeunes avaient 12 ans. Le soir du 27 août 1934, cinquante-six gamins se sont révoltés et ont fait le mur. Tandis que les fuyards étaient cernés par la mer, les gendarmes offraient une pièce de vingt francs pour chaque enfant capturé. Alors, les braves gens se sont mis en chasse et ont traqué les fugitifs dans les villages, sur les plages, dans les grottes. Tous ont été capturés. Tous ? Non : aux premières lueurs de l'aube, un évadé manquait à l'appel. Je me suis glissé dans sa peau et c'est son histoire que je raconte. Celle d'un enfant battu qui me ressemble. La métamorphose d'un fauve né sans amour, d'un enragé, obligé de desserrer les poings pour saisir les mains tendues. " S. C. [payot.ch]
Un grand livre. Une écriture riche mais sobre. Des sentiments qui sonnent justes. De la bonté, de la solidarité.
Des enfants placés au bagne sur une île. Ils vont tentés l’évasion, un seul va y arriver totalement. On va suivre son histoire. C’est noir, c’est intense, on en vient à s’attacher à cet anti héros sombre et violent. J’ai été prise dans l’histoire mais pas transportée non plus.
homonyme du célèbre anarchiste Jules Bonnot tué en 1912, devient, à 13 ans, le matricule 3462. Il a volé des œufs, été complice d’un incendie et coupable de rébellion à agent. Abandonné par ses parents, malmené par ses grands-parents, il est envoyé à la colonie pénitentiaire de Haute-Boulogne, à Belle-Île, renommée « maison d’éducation surveillée » – ce qui sonne mieux. Mais les gardiens, même si on les dit désormais « moniteurs », sont toujours des gardes-chiourme, qui frappent les nuques rasées des gamins de 12 à 18 ans avec un nerf de bœuf. Des enfants que la IIIᵉ République entend corriger, dans les deux sens du terme. Parmi les quelque deux cents pupilles bellilois — l’Abeille, Petit Malo, Soudars le Caïd… —, Bonneau, lui, a son nom de guerre : la Teigne. Tous ceux qui lui cherchent querelle le savent, y compris le personnel des matons — le Rat, Le Goff, l’ancien combattant, Napoléon… — et l’aumônier qui, lui, rêve de la mitre. Même l’infirmière, « la Rousse », la seule à tenter de le protéger sans pouvoir le contenir.
Excellent !!!!!
Le milieu du livre m a un peu perdu mais je conseille ce livre
J’ai mis beaucoup de temps à rentrer dans le livre. C’est difficile de suivre quand on ne lit que 10 pages par 10 pages, ce que je fais 60% du temps où je lis. Mais vers les 170pages j’ai lu le lire dominé traite très facilement. Histoire assez dure sur un camp de travail forcé pour des enfants enfermés qui sont juste rejetés de la société. Beaucoup de messages de soutiens, de belles valeurs et d’entraide. Jules, le personnage principal de 21ans s’enfuit de la prison et trouve de l’aide pour être caché. Il lui arrive beaucoup de péripéties car il a un esprit de vengeance très fort !