Résumé
« Ce livre me fait peur. Le processus a été douloureux. Mon père nous a annoncé qu'il n'allait pas tarder à mourir et je me suis mis à écrire. Trois années au peigne fin, mes relations, mes pensées paranoïaques, mon rapport étrange à lui, crachés sur le papier. Je me suis donné pour but de le tuer avant qu'il ne meure. C'est l'histoire de quelqu'un qui cherche à tuer. Soi, ou le père, finalement ça revient au même. »Panayotis Pascot s'attaque d'une plume tranchante et moderne à trois thématiques qu'il tisse pour composer un récit autofictionnel aussi acide qu'ultralucide. La relation au père, l'acceptation de son homosexualité et la dépression s'enchevêtrent ici dans un violent passage à l'âge adulte. Mais la lumière en sort toujours, d'un regard, d'une façon d'observer le quotidien avec autant de tendresse et d'humour que de clairvoyance.
Opinion du public
478 avis
7.3/10
Les lecteurs trouvent que l'autobiographie de Panayotis Pascot est une exploration crue et honnête de thèmes difficiles comme la dépression, l'homosexualité et la relation complexe avec son père. Malgré une écriture parfois jugée décousue et des passages sombres, beaucoup apprécient la sincérité et la vulnérabilité avec laquelle il se dévoile. Le style unique et les réflexions profondes sur des sujets tabous touchent particulièrement certains lecteurs, bien que d'autres trouvent le récit trop personnel et difficile à suivre.
👍 Authenticité et courage dans l'exploration de sujets tabous.
👎 Style décousu et passages sombres peuvent dérouter.
Découvrez si vos amis l'ont ajouté
J’aime beaucoup beaucoup son style, ça m’a donné envie d’écrire et de moins réfléchir J’ai aussi aimé le fait qu’il n’y ait pas vraiment de morale à la fin, il parle juste de sa vie, y’a pas de trucs fulgurant qui lui arrive et qui règle tous ses problèmes, c’est vraiment réaliste. Il se lit hyper vite, c’est très fluide et pourtant hyper saccadé comme rythme, j’ai beaucoup aimé. Juste un tout petit peu dommage qu’il se répète autant avec son spectacle, comme je l’avais vu j’avais l’impression de savoir déjà beaucoup de choses. J’ai quand même vraiment adoré
Pas forcément fan du style d'écriture mais j'ai bien aimé la façon dont il aborde la dépression et l'anxiété, le fait de se sentir isoler des autres. Il y a plusieurs moments où je me suis identifiée à son histoire
"La prochaine fois que tu mordras la poussière" est une autobiographie dans laquelle l'auteur raconte son coming-out difficile, sa lourde dépression, ainsi que, titre oblige, la relation compliquée qu'il entretient avec son père. Une mise à nu courageuse, sincère et parfois touchante, qui nous plonge au coeur de son intimité, de ses combats intérieurs et de ses angoisses les plus profondes. Quelques belles phrases, profondes de sens et invitant à la réflexion mais un partage trop spontané, trop brut, trop direct, qui s'avère au final également trop décousu. Partageant ses pensées sous forme de journal intime dépourvu de véritable fil narratif, le jeune homme balance tout en vrac, privilégiant souvent la spontanéité à la finesse.
Style sublime, simple et touchant
Je l'ai lu un peu au hasard après avoir vu une interview de l'auteur. Je n'ai pas trop accroche, c'est un mec qui raconte ses états d'âme par bribes. Je ne m'identifie pas du tout (c'est un artiste gay un peu refoulé et dépressif, ayant des problèmes avec son père, etc) et finalement il m'a plus soulé que touché. Ca reste facile à lire
Je l’ai lu en 2 jours, en marchant, dans le tram, sous les bureaux des amphis. C’est tellement authentique, c’est le livre que je feuillette quand je sais pas quoi lire