Résumé
L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. Un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste d’une humanité retournée à la barbarie. Cormac McCarthy raconte leur odyssée dans ce récit dépouillé à l’extrême. Prix Pulitzer 2007, La Route s’est vendu à plus de deux millions d’exemplaires aux États-Unis. « Héritier de la Bible et de Shakespeare, de Hawthorne et de Faulkner, archaïque, lyrique et visionnaire, sensible à la beauté du monde, McCarthy est hanté par la violence des hommes et la question du Mal. » Nathalie Crom, Télérama Traduit de l’anglais (États-Unis) par François Hirsch.
C’est fort, brut et ça résonne en soi en tant que parent
Prix Pulitzer Roman très sombre mais tellement émouvant
Magnifique livre en effet lu il y a quelques années mais quel sentiment de tristesse profonde quand, arrivés au bout ultime de leur parcours, ils découvrent que la mer est une étendue de cendres… Livre qui laisse un goût amer dans la bouche tellement cette dystopie est bien écrite.
C’est une première : je lis un roman post-apocalyptique. L’enfant et l’homme (on ne saura jamais leur nom) marchent vers le Sud dans un monde brûlé, décharné et recouvert de cendres. Je ne peux rien spoiler : il ne se passe rien. Et pourtant, une tension, une désolation, une tendresse tiennent le lecteur en haleine. L’écriture (et la traduction) sont les clés de la beauté de ce roman. Comment réussir, avec poésie et justesse à décrire la monotone et muette tristesse de la longue route interminable suivie par les personnages ? C’est une prouesse. J’aurais aimé que cet univers froid et dépouillé soit le lieu de l’explosion de sentiments et d’émotions … mais même eux restent anesthésiés. C’est vraiment dommage.