2014
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Jack Kerouac
Résumé
"Sans bourse délier, je quittai Los Angeles sur le coup de midi, caché dans un train de marchandises, par une belle journée de la fin septembre 1955. Étendu sur une plate-forme roulante, mon sac sous la nuque, les genoux croisés haut, je me laissai absorber par la contemplation des nuages tandis que le convoi roulait vers le nord. L'omnibus qui m'emportait me permettrait d'arriver avant la nuit à Santa Barbara où je me proposais de dormir sur la plage. Le lendemain matin, un autre omnibus m'emmènerait jusqu'à San Luis Obispo, ou bien le rapide de marchandises me déposerait à San Francisco à sept heures du soir."
Page 328 « De toute façon, tout finit toujours par des larmes », conclut Alvah. Page 359-60 “Il y avait des fleurettes partout autour des rochers, sans que personne ne leur eût demandé de pousser. Nul ne m’avait demandé de pousser, à moi non plus.” Page 363: “Je sentais le monde rouler vers la lune.” Page 364: “Mais tant que l’esprit est en éveil, même si la chair se tourmente captive, l’existence vaut la peine d’être vécue.” Page 365: “Sommes-nous des anges déchus qui refusent de croire que rien n’est rien ? Sommes-nous venus au monde à la seule fin de perdre ceux que nous aimons, nos amis chers, un par un, et jusqu’à notre vie même pour le prouver ?” Page 366: “O dents grinçantes de la terre, où tout cela nous conduira-t-il sinon à quelque douce éternité dorée qui nous révélera combien nous nous sommes trompés et que cette révélation elle-même n’est rien?…”