2012
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Jack Kerouac
Résumé
« Avec l’arrivée de Neal a commencé cette partie de ma vie qu’on pourrait appeler ma vie sur la route. [...] Neal, c’est le type idéal, pour la route, parce que lui, il y est né, sur la route... » Neal Cassady, chauffard génial, prophète gigolo à la bisexualité triomphale, pique-assiette inspiré et vagabond mystique, est assurément la plus grande rencontre de Jack Kerouac, avec Allen Ginsberg et William Burroughs. La virée, dans sa bande originale : un long ruban de papier, analogue à celui de la route, sur lequel l’auteur a crépité son texte sans s’arrêter, page unique, paragraphe unique. Aujourd’hui, voici qu’on peut lire ces chants de l’innocence et de l’expérience à la fois, dans leurs accents libertaires et leur lyrisme vibrant ; aujourd’hui on peut entendre dans ses pulsations d’origine, le verbe de Kerouac, avec ses syncopes et ses envolées, long comme une phrase de sax ténor dans le noir. Telle est la route, fête mobile, traversées incessantes de la nuit américaine, célébration de l’éphémère. « Quand tout le monde sera mort », a écrit Ginsberg, « le roman sera publié dans toute sa folie. » Dont acte. (Josée Kamoun)
Arrêt page 188 - dimanche 24/08/2025 Ennuyeux a mourir Livre culte mais pas pour moi Road Movie sans intérêt…
Très mitigé par le livre. C'est le plus americain des livre américain que j'ai lu... Et je pense qu'il a assez mal vieilli on tombe vite dans des propos raciste homophobe et misogyne. J'ai adoré au début l'idée de la vie sur la route d'un groupe de potes qui s'en fiche de tout, qui voyage comme ils peuvent en Amérique sans un sou en poche qui picole beaucoup. Plus on lit plus on déteste Dean qui est un peu (beaucoup) égoïste et paumé. Le problème c'est qu' on tombe très vite sur un schéma qui se répète du sexe, drogue, alcool, voyage pendant 400 pages ...
Oh my God, un de mes livres préférés, sans déconner quoi. Si je devais être un livre, je serais celui-ci. Enfin, je sais pas, j’ai juste adoré. J’ai aussi eu la chance de le commencer en voyage, sur la route, au fin fond du Vietnam, et cela a clairement ajouté au kiffe de la lecture. Le concept est assez simple à vrai dire : on suit le personnage principal à travers la route, sa volonté de découvrir l’Amérique en long large et travers, la soif de l’inconnu, la soir de l’aventure, la soif du contact humain. On le voit particulièrement suivre un super bon copain qu’il admire, Dean, qui est fou à lier mais qui respecte totalement sa propre folie. Et ils aiment le jazz, les filles, mais surtout les longues conversations, celles super philosophiques, qui veulent dire tout et n’importe quoi. On m’avait dit que c’était le graal de la philosophie Hippie et putain, je comprends trop. J’avoue que j’adore aussi comment c’est écrit. L’introduction disait qu’il fallait le lire comme on écoutait du jazz et même si je n’ai pas exactement réussi cela, je me laissait pas mal bercer par la vie. Bref, magnifique !
Histoire sans relief à voir si je le relis
Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'Les neiges du Kilimandjaro'.
Le rouleau original