Résumé
« Des milliers d’années avant Le Seigneur des Anneaux, la Terre du Milieu est en proie aux luttes entre Morgoth, le premier Seigneur Ténébreux, et les Elfes, alliés aux Hommes. C’est contre Túrin et Niënor, les enfants de Húrin, que Morgoth va lancer une terrible malédiction, les contraignant à une vie malheureuse et errante, pour se venger du héros qui a osé le défier. Les Enfants de Húrin, œuvre entreprise par Tolkien au cours de la Première Guerre mondiale, s’adresse aux lecteurs du Seigneur des Anneaux, qui retrouveront le souffle de ce roman dans l’histoire de Túrin, héros humain qui cherche sa place parmi les Elfes et les Hommes dans un monde en guerre ; trompé par le destin, il lutte de manière spectaculaire et tragique contre Morgoth, nous faisant découvrir un passé méconnu de la Terre du Milieu. »
Excellent livre sur Turin Turambar, un des personnages les plus importants du Silmarillion. Malheureusement, la grande majorité du livre est déjà présente dans le Silmarillion, les nouveautés sont donc sur les moments moins importants de l'intrigue. Mais l'histoire est très bien faite et on aimerait avoir celle ci à la place du chapitre Turin Turambar dans le Silmarillion.
Déçue de mes dernières lectures, j’étais en quête dans une librairie et je me suis récupérée plusieurs livres dont les Enfants de Hurin de Tolkien, sur lequel je suis tombée par hasard. ✨ Résumé : Des milliers d’années avant Le Seigneur des Anneaux, la Terre du Milieu est en proie aux luttes entre Morgoth, le premier Seigneur Ténébreux, et les Elfes, alliés aux Hommes. C’est contre Túrin et Niënor, les enfants de Húrin, que Morgoth va lancer une terrible malédiction, les contraignant à une vie malheureuse et errante, pour se venger du héros qui a osé le défier. Les Enfants de Húrin, oeuvre entreprise par Tolkien au cours de la Première Guerre mondiale, s’adresse aux lecteurs du Seigneur des Anneaux, qui retrouveront le souffle de ce roman dans l’histoire de Túrin, héros humain qui cherche sa place parmi les Elfes et les Hommes dans un monde en guerre ; trompé par le destin, il lutte de manière spectaculaire et tragique contre Morgoth, nous faisant découvrir un passé méconnu de la Terre du Milieu. ✨ Mon avis : Lecture sympa avec une belle aventure, des beaux paysages (qu’on imagine) et surtout une belle plume. C’est exactement ce qui me manquait dans mes dernières lectures et ça fait du bien d’avoir des descriptions et dialogues aussi bien écrits. Je note la description de la petite Urwen (Lalaith) : « En cette année, Túrin, fils de Húrin, n'avait que cinq ans, et Urwen sa sœur eut ses trois ans au début du printemps. Lorsqu'elle courait dans l'herbe, ses cheveux étaient d'or comme les jonquilles des prés, et son rire était comme le joyeux babil du ruisseau qui sourdait des collines et baignait les murs de la maison de son père. Nen Lalaith, appelait-on ce ruisseau, et en son honneur tous les gens de la maison appelèrent l'enfant Lalaith, et leur cœur se réjouissait lorsqu'elle était parmi eux. » Ça nous fait voyager en Terre du Milieu et découvrir une multitude de régions et de personnages, des alliances entre les Hommes et les Elfes pour déjouer les plans infâmes de Morgoth, petite apparition de « Petits Nains ». On retrouve cet univers si spécial. Beaucoup de personnages donc j’étais un peu perdue par moments, surtout que la plupart sont crées pour remplir un rôle précis dans la quête de Turin et meurent souvent juste après l’avoir rempli, + étrangement beaucoup avaient des caractères très similaires, donc j’avais l’impression qu’in fine c’était toujours le même personnage. Ça tourne peut-être un peu trop en rond par moments, on fait le tour des mêmes endroits, beaucoup de passivité avec plusieurs saisons passées sans rien faire, et en même temps les personnages semblent se déplacer super vite d’une contrée à une autre. C’est une tragédie très bien écrite avec la malediction de Morgoth, on sait que ça ne finira pas bien pour Hurin, Turin et Nienor mais à chaque fois ils s’en sortent (surtout Turin : que j’ai trouvé assez agaçant par moments, beaucoup trop sûr de lui et à ne jamais respecter la place qui est la sienne). Mais surtout, Turin bute beaucoup trop de gens sans n’en souffrir d’aucune conséquence par la suite (genre son meilleur pote Beleg, par « accident », alors que c’était un de mes persos préférés j’étais deg). L’histoire d’inceste « involontaire » à la fin : j’ai pas trop compris la plus-value apportée à l’histoire et ça m’a bien mise mal à l’aise. La fin est vraiment très sombre et c’est assez déconcertant. NB : il y a énormément de « et », genre 3 par phrases, une fois que je l’ai remarqué je ne voyais plus que ça et ça m’a un peu agacée. Je sais pas si c’est un souci de traduction.