Résumé
Publié en 1847, par un auteur mystérieux qui signait Ellis Bell, Wuthering Heights - devenu, sous la plume inspirée de Frédéric Delebecque, Les Hauts de Hurle-Vent - ne reçut pas d'abord un accueil enthousiaste. Le roman ne ressemblait à rien de connu. Le style fut jugé cru et grossier. On était certes impressionné par cette lecture, mais comme on peut l'être par un spectacle dérangeant, voire révoltant. Le public victorien il était déjà victorien en effet, puisque la reine Victoria régnait depuis dix ans - fut choqué, conformément à ce qu'on attend de ce public. Celui des Etats-Unis fut plus scandalisé encore et des voix indignées s'élevèrent pour réclamer une interdiction. La postérité a opéré un retournement complet. Le roman d'Emily Brontë a acquis un statut quasi shakespearien, en ce sens que chacun peut le lire au premier degré, mais que les spécialistes ne cessent de proposer des interprétations de plus en plus recherchées. La fascination qu'exerce chacun des personnages, l'intérêt constamment soutenu que suscitent les événements, l'élégance acérée de l'écriture, remarquable de force et d'économie, font que quiconque le prend en main ne le lâche pas, et que qui l'a lu une fois ne peut manquer d'y revenir tout au long de sa vie. Mais les commentateurs professionnels ont accumulé sur cette œuvre une masse d'exégèses qu'aucun autre roman britannique n'a atteinte. Comme il est difficile de choisir entre elles, on souscrit volontiers à l'opinion de l'universitaire californien J. Hillis Miller, qui dit qu'il n'y a pas de vérité cachée à trouver, mais que la substance du roman est si riche, si polyvalente, que chacune des interprétations contient une part de vérité. HENRI SUHAMY
Incroyable livre, on assiste à l’évolution d’une famille avec des personnages qu’on a envie de détester et en même temps de comprendre. Ils sont très isolés et donc on peut comprendre. C’est un vrai voyage au début des années 1800. Ça se lit super bien et avec pas mal de suspens. Mais le mieux c’est vraiment l’écriture. Punchlines sur punchlines d’une cruauté sans nom et d’une rare violence même parfois. On assiste à la folie grandissante de certains personnages et on se questionne sur la place de l’amour. L’amour cru pas dans le sens erotique mais vraiment dans le sens émotionnel. L’amour qui fait mal, celui qui rend malade, celui qui tue. Ça m’as fait penser aux textes de baby hayabusa. J’aurais envie de le relire plus tard ou au moins certains passages. Ça me donne même envie de lire d’autre ouvrages de littérature anglaise mais apparemment celui là est vraiment un ovni pour l’époque.
Emily Brontë
La saga d’une famille du Yorshire en 1800. Interessant par le langage employé les mœurs de ces années là, la rudesse des personnages semblable à celle des paysages.
La saga d’une famille du Yorshire en 1800. Interessant par le langage employé les mœurs de ces années là, la rudesse des personnages semblable à celle des paysages.
Speech : Heathcliff est un enfant recueillis. Catherine devient son âme sœur. Quand elle se marie à un autre pour le sauver lui, il vacille et est uniquement animé d’un esprit de vengeance. Livre dont l’introduction est difficile dans sa lecture ses personnages et dans le récit. Les sentiments sont exprimés avec tant de force qu’ils sont percutants malgré une histoire terriblement diriger par la hargne.
Un livre d'une puissance rare, à contre-courant de la pensée victorienne. Cru, brut, dépeignant une société loin des lords et des romans à la Jane Austen. Un véritable chef d'œuvre dont l'écriture si particulière impressionne.