Résumé
Une descente aux enfers dans le gouffre irakien. Un plaidoyer pour le triomphe de l'humanisme. " Le coup parti, le sort en fut jeté. Mon père tomba à la renverse, son misérable tricot sur la figure, le ventre décharné, fripé, grisâtre comme celui d'un poisson crevé... et je vis, tandis que l'honneur de la famille se répandait par terre, je vis ce qu'il ne me fallait surtout pas voir, ce qu'un fils digne, respectable, ce qu'un Bédouin authentique ne doit jamais voir - cette chose ramollie, repoussante, avilissante, ce territoire interdit, tu, sacrilège: le pénis de mon père... Le bout du rouleau! Après cela, il n'y a rien, un vide infini, une chute interminable, le néant... " Connu et salué dans le monde entier, Yasmina Khadra explore inlassablement l'histoire contemporaine en militant pour le triomphe de l'humanisme. Après Les Hirondelles de Kaboul (Afghanistan) et L'Attentat (Israël; Prix des libraires 2006), Les Sirènes de Bagdad (Irak) est le troisième volet de la trilogie que l'auteur consacre au dialogue de sourds opposant l'Orient et l'Occident. Ce roman situe clairement l'origine de ce malentendu dans les mentalités.
Pourquoi et comment un homme devient-il terroriste ? Yasmina Khadra nous apporte des réponses tout en plaidant contre celui-ci avec force.
Un jeune vivant à kafr karam s'ennuie dans ce petit village irakien dans lequel il ne se passe rien pendant que des attentats se déjouent à bagdad et dans d'autres capitales. Un jour il est témoin de deux bavures policières : - En amenant un ami à lui malade mental à l'hôpital suite à sa coupure, ils se font arrêtés par la police (occidentaux). L'handicape ne comprenant pas panique et la police lui tire dessus à plusieurs reprises. - Les américains rentrent dans la maison familiale et bouscule son père qui se retrouve nu. Voir la nudité d'un ancêtre étant peché, le jeune homme en est traumatisé. Il décide de quitter sa ville natale pour partir à bagdad venger sa famille. Il va de petits boulots en petits boulots et rencontre des personnes qui lui proposent une mission : transporter un virus jusqu'à Londres et le propager dans les espaces publics afin se venger de l'occident. Il va jusqu'à l'aéroport mais décide de ne pas prendre l'avion. L'une des personnes qui l'accompagne lui indique que c'était pas une bonne idée. Le groupe lui ayant confié la mission le tue.
Choc culturel GI et locaux, dérive vers le terrorisme