Résumé
Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l'harmonie familiale s'est disloquée en même temps que son "petit pays", le Burundi, ce bout d'Afrique centrale brutalement malmenée par l'Histoire.<br /><br />Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de cœur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites, les jours d'orages, les jacarandas en fleurs... L'enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais.
Petit pays - Gael Faye (2016) J'ai adoré mais ça m'a horrifié. Cette division d'un peuple au Burundi par des ethnies . Au début c'est la joie dans une petite impasse. Tous les enfants, les adultes vivent en harmonie. Puis c'est la guerre, les massacres. Pourquoi pour une différence quelconque. On vit plein d'émotions, joie, tristesse, incompréhension.
Renversant. Dès les premières lignes, happée dans une réalité lointaine et peu connue, dans un décor coloré, parfumé, magique, chez des gens qu’on réifie souvent mais dont on perçoit ici toute la puissance de leur humanité. Les mots, justes et puissants, ont réussi à mettre en pages toute la complexité et l’absurdité de la violence mais aussi la beauté de pays dont on sabote le développement et l’histoire depuis si longtemps. Bien pour avoir montrer le racisme, sous-jacent parfois, même provenant de parents d’enfants racisés. C’était beau, déchirant et cela m’a donné envie de m’intéresser plus en avant à l’histoire du Rwanda et de nos terres dans leur globalité. Comme on dit, « the apple doesn’t fall far from the tree ».