
2010
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Frédéric Beigbeder
Résumé
C’est l’histoire d’un grand frère qui a tout fait pour ne pas ressembler à ses parents, et d’un cadet qui a tout fait pour ne pas ressembler à son grand frère. C’est l’histoire d’un garçon mélancolique parce qu’il a grandi dans un pays suicidé, élevé par des parents déprimés par l’échec de leur mariage. C’est l’histoire d’un pays qui a réussi à perdre deux guerres en faisant croire qu’il les avait gagnées [...]. C’est l’histoire d’une humanité nouvelle, ou comment des catholiques monarchistes sont devenus des capitalistes mondialisés. Telle est la vie que j’ai vécue : un roman français. F. B.Ce livre a reçu le Prix Renaudot.Il recèle des pages splendides. Ce qu’il a perdu en agressivité, il l’a gagné en sophistication. En lyrisme, même. [...] son humour est intact. L’Express.Un roman français est sans aucun doute le meilleur roman de Frédéric Beigbeder, le plus sincère, le plus touchant. Les Échos.
Souvenirs et référence à la génération des années 70-80. À la suite de son interpellation pour consommation de cocaïne sur la voie publique à la sortie d'une boite de nuit dans la nuit du 28 janvier 2008, Frédéric Beigbeder est placé en garde à vue. Durant cette première nuit, il tente de lutter contre sa claustrophobie en se promettant d'écrire un livre et tâche de retrouver ses souvenirs, en particulier ceux de son enfance. Malgré sa difficulté à y parvenir, il réussit à retracer les origines de sa famille, la rencontre de ses parents à Guéthary au pays basque d'où est issue la famille Beigbeder, leur divorce rapide après quelques années de vie commune à Neuilly-sur-Seine, sa vie avec son frère Charles Beigbeder (tout à la fois frère-ennemi dont il fait tout pour se démarquer et frère-adoré), son enfance partagée entre les maisons de sa mère où il vit son petit quotidien de jeune garçon, et celle de son père où il croise la jet-set parisienne des années 1970. Alors que sa garde à vue se prolonge contre toute attente une seconde nuit sur décision du procureur de Paris Jean-Claude Marin, il se voit transféré au dépôt de la Préfecture où il découvre des conditions de détention qu'il ne croyait pas possibles. Pris de bouffées d'angoisse, il s'interroge alors sur son propre divorce et ainsi que sur les relations qu'il a avec sa fille, Chloé.