Résumé
« Une femme, pour être en mesure d’écrire, doit avoir de l’argent et une chambre à elle ; et cela, comme vous allez le voir, ne résout en rien le grand problème de ce qu’est la vraie nature de la femme et la vraie nature de la littérature. » Virginia Woolf interroge dans cet essai incontournable toutes les constructions historiques, économiques et sociales qui, au fil des siècles, ont empêché les femmes d’écrire, de penser et de créer avec la même liberté que les hommes. Avec un regard volontairement impertinent et résolument moderne, elle mène une réflexion remarquable sur « les femmes et la littérature », et nous livre un texte féministe intemporel et nécessaire. Traduction et notes de Sophie Chiari. Préface de Lauren Bastide.
On aimerait dire à Virginia Woolf que son combat féministe a abouti cent ans plus tard, mais il nous reste tant à faire, puisse-t-elle nous inspirer pour les décennies à venir.
Point de vu très intéressant sur les femmes et la littérature, leurs présences au sein de la littérature, n’a pendant très longtemps, été qu’à travers l’écriture des hommes, puisque de toute évidence, l’interdiction, l’injonction, d’écrire, de lire et de s’instruire, à prédominé sur le potentiel génie qu’aurait pu avoir une femme si elle avait eu la condition d’un homme, d’ailleurs quelles sont les conditions favorables au génie littéraire ? De surcroît, cette présence n’a été qu’illustrer au travers de l’amour, les femmes n’étaient pas évoqués comme des mères, des sœurs, des amies, des génies. Seulement à travers le regard du sexe opposé éprouvant de l’amour pour cet autre sexe opposé. Et de l’amour illusoire, puisque les femmes avaient été désapropriées d’elles même, et qu’elles n’étaient que les pantins d’une société ayant main mise sur ce que doit être une femme. Cependant la rédaction m’a perdu de nombreuses fois..
Une magnifique analyse qui montre la difficulté pour une femme de devenir écrivaine. Une redécouverte des autrices du XVIII ème et XIX ème siècles à travers un regard féministe.
Ce n’est pas seulement un livre sur le féminisme, c’est un livre sur l’humanité.