
1976
•
Horreur / Science-fiction
•
1h27
Résumé
Un jeune couple visite un ensemble immobilier qui s’avère très particulier. En effet, ils sont témoins de crimes abominables. Ils apprennent qu'un docteur attaché au complexe immobilier met en pratique certaines théories de Reich sur la sexualité.
👎Un film assez mauvais.
Belle scène finale dans la piscine ambiance zombie love
Shivers. They came from within
Shivers (Frissons) 1975 | 1h 27min 🌕🌕🌗🌑🌑 Rétro-découverte avec le film « Frissons » de David Cronenberg qui n’est plus à présenter tant son cinéma est un genre à part entière je trouve. Et entre autres produit par Ivan Reitman papa de Ghostbusters, j’dis ça j’dis rien 😝 Je dois admettre que j’ai eu un peu de mal avec ce film. C’est particulier. Tout en prenant compte que ça fait partie des débuts de Cronenberg et laisse entrevoir tout son talent. Dans ce que j’aime de ce film c’est son ambiance et son style visuel unique. De base, j’aime le cinéma des années 70. C’est souvent une expérience de regarder le cinéma des années 70. C’est viscéral, sale, sans limite, souvent glauque et malsain. C’est texturé, la plupart du temps la lumière semble irréelle. Les images sont régulièrement brutes et sans artifice. Tu ressens la matière organique dans ces films. C’est à la limite de sentir les odeurs quand tu regardes les images. De plus, en ce temps là les corps étaient naturels. Pas d’artifice physique, pas de corps sculpté, pas de norme stylistique ni de transformation chirurgicale esthétique et j’en passe. Pour toutes ces raisons j’ai apprécié découvrir ce film. Cependant, malgré un scénario pour le moins intéressant, je trouve les réactions des protagonistes surjoué et pas toujours en accord avec les éléments qui leur font face. C’est là que ça pêche pour moi. La direction artistique semble « amateur » bien qu’elle n’est pas sensé l’être. À titre d’exemple qui n’a rien à voir avec le contexte du film pour ne pas spoiler les curieux, il y a des situations ou tu pourrais imaginer genre un départ de feu 🔥 dans ton salon et la première chose que tu fais c’est sortir dehors dans ton jardin pour exposer ta peur pour ensuite revenir à l’intérieur, observer le feu, décider dans la foulée d’aller chercher de l’aide pour ne trouver personne, revenir à nouveau chez toi et enfin, prendre la décision d’éradiquer les flammes avec un simple seau d’eau… c’est un peu ça. Au lieu de simplement s’occuper de ça tout de suite malgré l’éventuel terreur du feu. Un film qui réussit allègrement à déranger dans le bon sens car c’est du Cronenberg. Des qualités certes mais qui pour moi s’avère être une moitié de satisfaction. Et je me risquerais même à dire que ça pourrait être un film à remaker si ça n’a pas déjà été fait, pas à ma connaissance, tant le sujet s’inscrit dans une continuité sociologique.