Summary
Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un noeud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou. Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d'un même feu l'aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d'un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une caméra ou d'une arme... Chef-d'oeuvre porté par un bouche-à-oreille rare, le roman a été logiquement récompensé par le Grand Prix de l'Imaginaire.
Très bonne surprise
Enfin lu Quel épopée Assez dur a lire au début avec son univers, la langue très poétique, le fait qu'il modifie des mots, mais on s'y fait au fur et à mesure et on lâche plus le bouquin. On s'accroche à certains personnages comme le mystérieux Caracole ou le bourru Golgoth (Des qu'il narre c'est très drôle) La fin est très dure à lire avec toutes les morts qui surviennent toute brutalement La fin est assez belle malgré la futilité de leur quête
Recommandé par l'IA Memorizer
Voilà ma critique tant attendue de La horde du contrevent que j’ai enfin réussi à finir, non sans mal et sans avoir tout compris. Pour m’aider, je vais faire appel à un lecteur de Babelio qui a bien résumé ma pensée : « un texte excessivement maniéré , inutilement compliqué. Prévenons donc les lecteurs naïfs et confiants que la forme de ce roman est complètement absconse. Une fois que l'on a posé le caractère fondamentalement chiant de ce texte , on pourra gloser et souligner que l'univers est puissant et prenant, c'est vrai . Mais bon, ce n'est pas une raison pour passer de nombreuses heures à se prendre la tête avec un texte gonflant qui accouche finalement d'une souris : pour dire, à la fin de la troisième page, je savais comment ça allait se finir... J'ai lu pour voir si j'avais bon... J'avais bon. Bon l’histoire : une troupe avance sous le vent, trois pages plus loin elle parvient à planter un piolet, et 10 pages plus loin, elle en plante un deuxième, entre deux vous avez le Guinness des records de calembours et autres jeux de mots , avec un personnage qui s'accroche en s'efforçant de garder son bonnet en évitant de décoller avec lui, sous l'impact des vents décidément très « venteux » . Long donc, chiant , c'est une véritable ascèse sadomasochiste que d'aller jusqu'à la fin. En résumé, ce sont des scènes de trekking interminables dans une langue incompréhensible par le commun des mortels : ce n'est plus de la science-fiction mais de la science-diction. » Bref je mets quand même la note de 7 car l’univers est effectivement puissant, la forme originale et quelques personnages sont attachants. Après les 140 premières pages (une vraie purge et j’aurais abandonné sans les encouragements de François), il y a même des moments jubilatoires (oui, oui) et passionnants. Pourtant, les explications absconses sont revenues en force vers la fin et franchement, il y beaucoup de scènes dont je n’ai aucune représentation visuelle (lire la BD m’aiderait certainement) De plus, j’ai détesté le style lourd et redondant avec des mots inconnus : Jointoyé, pisé, glyphes, furvent, chrones, antéchrones, haingeux, percutesouffle, trancheur à l'hélice, feuleuse, autours, kictant, effet Lascini, latérite, blaast, schnee, buron, spinifex, aéromaître, hordaille, confabuler à l'encan, turbule, boo, drakkair, haïk, babéole, slamino, etc. Et je ne parlerai même pas du vif et des dernières forces du vent … Alors oui, on apprend ce que cela veut dire au fil du livre mais parfois 100 à 200 pages plus tard ou plutôt trop tard. Je m’y suis perdue. Mais je suis contente d’être arrivée au bout même si je l’ai lu à la vitesse d’un tortillard de montagne poussif et délabré. J’avais moi aussi deviné la fin dès les premières pages ….
Long mais intéressant
Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'Les Furtifs'.