7.5/10
1966
•
Crime / Drama
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1h50
Summary
Pierrot escapes his boring society and travels from Paris to the Mediterranean Sea with Marianne, a girl chased by hit-men from Algeria. They lead an unorthodox life, always on the run.
Bouleversant... Nan j'déconne ! Chiant et prétentieux.
Absurde mais original et poétique
Une ancienne histoire FOLLE ! Non vraiment l’histoire est rocambolesque, et sacrément triste. J’ai aimé le jeu avec les caméras. De sorte à ce que les acteurs nous parle directement, à nous spectateurs. L’histoire de fou, et la très jolie narration. Mais peut être que ce film n’a pas bien vieillit. Ou que je ne suis simplement pas sujette aux codes de l’ancien cinéma. Mais je n’ai pas été émue, fin je n’ai pas ressenti grand chose en fait. C’est lent (normal 1965), pas vraiment très clair,… c’est pas l’ancien film que je recommanderais.
Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'L'homme de Rio'.
On peut m’expliquer svp?
En fait, c’est magnifique sur plein de points mais putain c’est très long quoi. Alors je sais que c’est une autre temporalité les années 60 et qu’il faudrait qu’on apprenne à ralentir la cadence mais quand même. Ça nous fait partir dans d’autres rêveries que le film et c’est assez dommage. Après, effectivement, on reste sur quelque chose de très grandiose : les couleurs (surtout au début avec les scènes de la fête), les plans qui sont tous magnifiques, le jeu avec la caméra (où les acteurs peuvent lui parler en face-à-face) et surtout les ajouts de textes (philosophiques poétiques, etc). On y voit donc un homme qui se fait chier dans sa vie de bourgeois (Belmondo) et qui va tomber par hasard sur une ancienne maitresse (Anna Karina) avec qui il va tout quitter (femme et enfants) pour partir à l’aventure. Elle, elle est suivie par une organisation secrète mais on ne comprend pas trop pourquoi. Mais finalement, à force de vivre d’amour et d’eau fraiche, ce n’est que l’eau fraiche qui reste vraiment. Elle veut vivre intensément comme dans un livre policier, il préfère lire des essais intellectuels. Elle va se faire kidnapper à un moment par un nain mais quelle tuera en retour. Et puis elle retrouvera Belmondo, lui demandera de prendre une malette pleine d’argent et s’enfuira avec un autre homme. Belmondo les retrouvera, les tuera tous les deux (cela est présenté comme naturel, presque anecdotique) et se fera sauté après s’être peint la face avec du bleu (ça me fait penser un peu aux femmes-pinceaux de Yves Klein des années 60). C’est Godard.