
1984
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Drame / Horreur
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1h27
Résumé
Le patron d'une petite chaîne érotique sur le câble capte par hasard un mystérieux programme-pirate dénommé Vidéodrome, qui met en scène tortures et sévices sexuels. Son visionnage provoque peu à peu des hallucinations et autres altérations physiques. La frontière entre réalité et univers télévisuel devient bien mince, et la folie guette...
La gestion des lumières mama j’aime beaucoup
🎬 David Cronenberg réalise un excellent film, un chef d'oeuvre terrifiant et effrayant. La télévision y est définie comme un moyen de voyeurisme mais aussi un moyen de voir des choses choquantes qui changent de la norme. James Woods est parfait dans son rôle, avec aussi la chanteuse Debbie Harry du groupe Blondie des années 80 dans le rôle de Nicky. Effrayant, traumatisant, nauséeux et stimulant, Videodrome est un long métrages ultra explicite. Un film d'anticipation qui prend tout son sens de nos jours, la musique colle parfaitement à l'ambiance. Ça fait froid dans le dos, et c'est incroyablement visionnaire. 🎬 🎬 🎬
Une expérience
1983. Avec James Woods, Sonja Smits, Deborah Harry, Peter Dvorsky, Les Carlson, Jack Creley, Lynne Gorman,
Un film déroutant dans lequel on se perd sans arrêt, berné par ce personnage principal que l’on suit et qui est celui qui nous présente toute cette histoire. J’ai vu eXistenZ récemment et il y a bien sûr filiation. Cronenberg a compris que la télévision n’entraînerait pas ce cauchemar qu’il nous présente mais la suite des avancées technologiques si. Et il nous prévient que l’image sera toujours vraies, que ceux qui la produisent pourront utiliser tous les stratagèmes, qu’à travers les images on ne sait plus ce qui est réel ou non. On se perd. Comme ce personnage principal. Le complotisme guette. Le voyeurisme déborde dans la société. Les effets spéciaux sont vieux mais bien fait et Cronenberg s’amuse déjà avec la chimère, l’introduction des cassettes - vivantes - dans le corps de Max… Comme dans la mouche, le côté gore est un prétexte à parler d’autre chose, à questionner. Et certainement à encore parler de cinéma. D’images. De pouvoir des images. Cronenberg nous questionne aussi sur ce qui nous attire, ce qu’on refoule : la violence, le sexe… Ces images horribles nous les suivont et regardons ce vidéodrome comme ce personnage principal. Les images volées des sites porno ne sont pas loin de ce que l’on voit ici. Et la tumeur se développe avec l’horreur des images banalisée, le visionnage de plus en plus facile (seul dans sa chambre comme Max), Les personnages principaux ne sont pas « moraux », et il n’y a pas de jugement sur ce qu’ils ressentent et vivent, mais les moyens technologiques permettent de créer de nouvelles pulsions, d’abrutir pour ne plus savoir où ils en sont et d’aller loin… trop loin… Ce film a 40 ans et parle encore fortement à notre société, même si les effets et l’outil « télévision » sont vieux et dépassés. Et il semble être la matrice de tout ce que Cronenberg développera ensuite.
J'ai r compris, mais j'ai kiffé le tout premier plan
Trop cérébral, trop n’imp pour moi. Très mal vieilli. Une bouse. Je ne vois même pas quoi garder comme base de réflexion.
Film fantastique • (1h29) • 1984 • Canada - Etats-Unis • Réalisé par David Cronenberg • avec James Woods, Sonja Smits, Debbie Harry, Peter Dvorsky. Canal 83, une chaîne de télévision par câble que dirige Max Renn à Toronto, s'est spécialisée dans les programmes morbides et sanglants pour séduire une large audience. Un jour, Harlan, l'un des techniciens, capte par hasard quelques extraits d'une émission qui semble retransmise par satellite et qui enchaîne les scènes de torture et de violence. Max comprend rapidement que ces images ne sont pas tirées d'un film, mais qu'elles sont bien réelles, et entreprend d'en découvrir la mystérieuse origine. Après avoir enquêté auprès de la fille du concepteur de ce programme, appelé Vidéodrome, il apprend que son père est mort récemment, victime de son invention... ▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️▪️ C’est avec ce film que Cronenberg est devenu grand. Non pas que ses précédents étaient de la gnognote, mais ils n’avaient pas la valeur prophétique de celui-ci. Rendez-vous compte : on est en 1982, le concept de télé-robinet à images est balbutiant, la vidéo est en culottes courtes, et Cronenberg imagine cette histoire abracadabrante sur le pouvoir tentaculaire des images. Le directeur d’une chaîne de porno se métamorphose en magnétoscope ambulant après la vision d’un programme hyper hard, du snuff movie avant l’heure. Enfournant sa main dans le vagin béant qui lui troue le torse, Max bascule dans l’envers de la réalité. L’intrigue alambiquée entremêle au moins deux fils. D’un côté, une organisation de mystiques puritains qui tente de prendre le contrôle des spectateurs en les hypnotisant ; de l’autre, le chemin hallucinatoire de Max à l’intérieur de ses fantasmes devenus réalité. Max est aspiré — au sens propre — par l’image d’une bouche lippue qui sort de l’écran de télé. La métaphore au pied de la lettre, c’est tout Cronenberg. Entre cassette vidéo de chair et soupe populaire où les SDF viennent se nourrir d’images, il s’en donne à cœur joie. Quarante ans après, le film reste inépuisable. Sur le mélange aliénant de plaisir et de dégoût qu’engendre la télé, on a rarement fait mieux depuis. TÉLÉRAMA • Critique par Jacques Morice • Publié le 21/03/2023.
L'ambiance esthétique et sonore plus le grain c génial