Résumé
L'Insoutenable Légèreté de l'être est le cinquième roman de Milan Kundera, écrit en 1982 et publié pour la première fois en 1984, en France.
Magnifique Un aperçu des incidences de l invasion de la tchequie lors du communisme
Bien mais dense. Mérite commentaire de texte
Sur la vie : Il n’existe aucun moyen de vérifier quelle décision est la bonne car il n’existe aucune comparaison. Tout est vécu tout de suite pour la première fois et sans préparation. Sur le corps : A ne point se soucier de son corps, on en devient plus facilement la victime. Sur les livres : Pour Tereza, le livre était le signe de reconnaissance d’une fraternité secrète… Elle en lisait des tas… ils avaient un sens en tant qu’objet… elle aimait se promener dans la rue avec des livres sous le bras…. Le livre distinguait Tereza des autres jeunes femmes, mais en faisait un être suranné. Sur l’amour : Pour qu’un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s’y rejoignent dès le premier instant. Sur le quotidien, la routine et le temps : Karenine déteste le changement. Pour un chien, le temps ne s’accomplit pas en ligne droite, son cours n’est pas un mouvement continu en avant, de plus en plus loin, d’une chose à la chose suivante. Il décrit un mouvement circulaire, comme le temps des aiguilles d’une montre, car les aiguilles non plus ne vont pas follement de l’avant, mais tournent en rond sur le cadran, jour après jour, selon la même trajectoire. Sur l’amour, le rapport de force entre les êtres aimés, la rupture : Elle se disait que leur rencontre reposait depuis le début sur une erreur… Ils s’étaient créé un enfer, mutuellement, même s’ils s’aimaient . C’était vrai qu’ils s’aimaient, et c’était la preuve que la faute ne venait pas d’eux même, de leur comportement ou de leurs sentiments labiles, mais bien de leur incompatibilité, parce qu’ils étaient forts et qu’elle était faible.… Mais c’était justement le faible qui devait savoir être fort et partir quand le Fort était trop faible pour pouvoir blesser le faible. Sur la dégénérescence de la musique, le bruit, la laideur du monde : (À propos de Sabina)Elle constate que la transformation de la musique en bruit est un processus planétaire qui fait entrer l’humanité dans la phase historique de la laideur totale. Le caractère total de la laideur, s’est d’abord manifesté par l’omniprésente laideur acoustique : les voitures, les motos, les guitares électriques, les marteau-piqueurs, les haut-parleurs, les sirènes. L’omniprésence de la laideur visuelle ne tardera pas à suivre. Sur les gauchistes : À cette époque, s’asseoir par terre, devant ses invités, étaient un geste qui signifiait qu’on était naturel, détendu, progressiste, sociable et parisien (PAR) Sur les ébats sexuels : C’est justement à cause de ses yeux fermés que Sabina, éteignit la lampe. Elle ne voulait pas voir, même l’espace d’une seconde, ses paupières baisser. Les yeux, comme dit le proverbe, sont la fenêtre de l’âme. Le corps de Franz se débattant sur elle, avec les yeux fermés. C’était pour elle un corps sans âme. Il ressemblait à un petit animal qui est encore aveugle. Il fait entendre des sons pitoyable parce qu’il a soif. Sur la perspective de la liberté, l’avenir : Elle l’aima cette nuit là avec plus de fougue que jamais auparavant, excitée à l’idée que c’était la dernière fois. Elle l’aimait et elle était déjà ailleurs loin d’ici. De nouveau elle entendait sonner dans le lointain la trompette d’or de la trahison, elle se savait incapable de résister à cette voix. Il lui semblait que s’ouvrait devant elle, un espace encore immense de liberté, et l’étendue de cet espace l’excitait. Elle aimait Franz follement, farouchement comme elle ne l’avait jamais aimé. Sur l’amour : Marie-Claude souriait « L’amour est un combat, je me battrai longtemps. Jusqu’au bout. » « L’amour est un combat ? Je n’ai pas la moindre envie de me battre », dit Franz. Sur le fardeau de la vie : Le drame d’une vie peut toujours être exprimé par la métaphore de la pesanteur. On dit qu’un fardeau nous est tombé sur les épaules. On porte ce fardeau, on le supporte ou on ne le supporte pas, on lutte avec lui, on perd ou on gagne. Sur la mort : (Pensees de Sabina, à propos des tombes) Si une tombe est fermée avec une pierre, le mort ne peut plus jamais en sortir… Sabina se souvient de la tombe de son père. Au-dessus… Il y a de l’argile, sur l’argile poussent des fleurs. Si son père avait été recouvert d’une pierre, jamais elle n’aurait pu lui parler après sa mort, jamais elle n’aurait pu entendre (…) sa voix qui lui pardonnait. Sur le corps : Il n’est rien de plus misérable que son corps nu, assis sur l’embouchure évasée d’un tuyau de vidange. Sur la souffrance : Pour échapper à la souffrance, le plus souvent on se réfugie dans l’avenir. Sur la piste du temps on imagine une ligne au-delà de laquelle la souffrance présente cessera d’exister. Sur l’ignorance, la culpabilité et la responsabilité : Il se disait que la question fondamentale n’était pas : savait-il ou ne savait-il pas? Mais : est-on innocent parce qu’on ne sait pas ? Un imbécile assis sur le trône est-il déchargé de toute responsabilité du seul fait que c’est un imbécile ? Alors, Thomas se rappela l’histoire d’Œdipe : il ne savait pas qu’il couchait avec sa propre mère. Et pourtant quand il comprit ce qui s’était passé, il ne se sentait pas innocent. Sur le sens de la vie : (À propos de Thomas) (…) ce qu’il avait pris l’habitude de considérer comme le sens de sa vie, son travail d’homme, de science et de médecin. Sur la vie, le bonheur, la légèreté, l’insouciance : (À propos de Thomas, qui commence son nouveau travail de laveur de vitres) Il faisait des choses auxquelles il n’attachait aucune importance, et c’était beau. Il comprenait le bonheur des gens qui exercent un métier auquel ils n’ont pas été conduit par un « ess muss ein » (ndlr: attraction/imperatif de la vie) intérieur et qu’ils peuvent oublier en quittant leur travail. Il n’avait encore jamais connu cette bien heureuse indifférence. Autrefois, quand une opération n’avait pas marché comme il l’aurait voulu, il était au désespoir et ne dormait pas. Sur la conquete : La valeur du conquis se mesure au temps consacré à le conquérir : même aujourd’hui, bien que le temps de la conquête ait considérablement raccourci, la sexualité apparaît toujours comme le coffret d’argent où se cache le mystère du moi féminin (…) C’était donc non pas le désir de volupté, mais le désir de s’emparer du monde qui le jetait à la poursuite des femmes. Sur le regard des autres : Nous avons tous besoin que quelqu’un, nous regarde… La première catégorie cherche le regard d’un nombre infini d’yeux anonymes… La deuxième catégorie ne peut vivre sans le regard d’une multitude d’yeux familiers… En troisième, la catégorie de ceux qui ont besoin d’être sous les yeux de l’être aimé… La quatrième catégorie, la plus rare, ceux qui vivent sous les regards imaginaires d’être absents. Sur le kitsch : [Exemple de morts banales, et d’hommes oubliés et des inscriptions romancées sur leurs tombes] Et ainsi de suite et ainsi de suite. Avant d’être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch c’est la station de correspondance entre l’être et l’oubli. Sur la campagne : Tereza avait soudain découvert en elle, l’image de la campagne…: un monde harmonieux, dont tous les membres forment une grande famille qui partage les mêmes intérêts et les mêmes habitudes : tous les dimanches, la messe à l’église, l’auberge où les hommes se retrouvent sans les femmes, et la salle de cette même auberge, où il y a un orchestre, le samedi et où tout le village danse (PAR) sur les mégères : (À propos du cochon) il était bien propre et rose, et trottinait sur ses petits sabots, comme une femme aux gros mollets, trottine sur de hauts talons. Sur la mort, la souffrance, l’euthanasie, l’éthique : Par rapport à l’homme, le chien n’a guère de privilèges, mais il en a un qui est appréciable : dans son cas, l’euthanasie n’est pas interdite par la loi ; l’animal a droit à une mort miséricordieuse (…) comment savoir à quel moment la souffrance devient inutile ? Comment déterminer l’instant où ça ne vaut plus la peine de vivre ? Sur l’amour, les rapports de force dans un couple : (À propos de Teresa) elle songeait qu’elle avait toute la vie durant abusé de sa propre faiblesse contre Tomas. On a tous tendance à voir dans la force un coupable est dans la faiblesse, une innocente victime (…) Mais maintenant, Teresa s’en rend compte : dans leur cas, c’était le contraire. Sur le sens de la vie : « Mission, Teresa, c’est de la foutaise. Je n’ai pas de mission. Personne n’a de mission. Et c’est un énorme soulagement de sa percevoir qu’on est libre, qu’on a pas de mission. » Sur la vieillesse : Elle revit la scène de l’après-midi : il réparait le camion et elle trouvait qu’il faisait vieux. Elle était arrivée où elle voulait arriver : elle avait toujours souhaité qu’il fût vieux. Sur le bonheur : Tereza avait la tête posée sur son épaule.… Elle ressentait maintenant le même étrange bonheur, la même étrange tristesse (…) La tristesse était la forme et le bonheur, le contenu. Le bonheur emplissait l’espace de la tristesse. Sur la vérité, l’authenticité : Pour Sabina, vivre dans la vérité, ne mentir ni à soi-même, ni aux autres, ce n’est possible qu’à condition de vivre sans public. Dès lors qu’il y a un témoin à nos actes, nous nous adaptons bon gré mal gré aux yeux qui nous observent et plus rien de ce que nous faisons n’est vrai. Franz, quant à lui, est certain que dans la séparation de la vie en domaine privé et domaine public se trouve la source de tout mensonge : on est un autre en privé et un autre en public. Sur le kitsch : idéal esthétique d’un monde où la merde est niée et où chacun se comporte comme si elle n'existait pas
Très poétique, la dernière partie est un peu longue
Critique de l’humain et réflexion autour de l’amour, de l’incompréhension d’un couple,de la liberté et du kisth A retenir : « l’homme ne peut jamais savoir ce qu’il faut vouloir car il n’a qu’une vie et il ne peut ni la comparer à des vies antérieures ni la rectifier dans des vies supérieures… » Notre vie n’est même pas une esquisse car une esquisse est un essai de quelques chose nous on ne peut faire qu’un choix
Quel ennui !