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Résumé
L'essentiel de La Bête humaine, c'est l'instinct de mort dans le personnage principal, la fêlure cérébrale de Jacques Lantier, mécanicien de locomotive. Jeune homme, il pressent si bien la manière dont l'instinct de mort se déguise sous tous les appétits, l'Idée de mort sous toutes les idées fixes, la grande hérédité sous la petite, qu'il se tient à l'écart : d'abord des femmes, mais aussi du vin, de l'argent, des ambitions qu'il pourrait avoir légitimement. Il a renoncé aux instincts ; son seul objet, c'est la machine. Ce qu'il sait, c'est que la fêlure introduit la mort dans tous les instincts, poursuit son travail en eux, par eux ; et que, à l'origine ou au bout de tout instinct, il s'agit de tuer, et peut-être aussi d'être tué.
Avis et Commentaires
34 avisPremier livre que je lis de Zola. Bien plus facile à lire que je ne l'imaginais. Ça raconte l'histoire de Jacques, un machiniste qui a des pulsions meurtrières avec les femmes. Il rencontre un jour un couple, qui a commis un meurtre dans un train sur le bienfaiteur de la femme, Séverine, quand le mari réalise qu'il l'avait violée plus jeune. Jacques sait qu'ils sont responsables (il les a vu très brièvement car il était à côté du train au moment des faits) mais ne dit rien, ce qui crée un lien entre les trois. Jacques et Séverine tombent amoureux et le mari laisse faire, mais la femme veut plus et veut être débarrassé du mari. Jacques, qui n'avait plus de pulsions avec Séverine, les retrouve quand celle-ci se confie et raconte en détails le meurtre du bienfaiteur. Elle finit par lui suggérer de tuer son mari pour qu'ils puissent être ensembles, il accepte, mais pendant le plan elle le chauffe et il ne résiste pas et la tue. C'est un gentil géant qui est accusé du meurtre et lui mène sa vie tranquille. A la fin, Jacques couche régulièrement avec la maîtresse de son mécanicien, qui le prend mal. Lors d'une dispute pendant un trajet, ils se battent et tombent du train et meurent. Un peu glauque, on espère pendant le livre que Jacques va réussir à oublier ses pulsions, car il est pas méchant sinon, et rend Séverine heureuse. La mort de celle-ci est brutale, et comme il n'a aucun regrets et simule très bien au procès, on se rend compte que c'est vraiment un monstre.
Fait partie des rougons maquart
Tous des psychopathes mais c'est cool quand même
Un chef-d'œuvre. C'est le premier Zola que je lis et c'est sans doute un de mes livres préférés. Il est très bien écrit, avec une bonne histoire, des bon personnages et une bonne fin.
Emile Zola
