Résumé
C'est un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu'il s'appelle ainsi. Debout à la poupe du bateau, il voit s'éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l'enfant dort. Le pays s'éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l'horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.
Tendre et émouvant
Un roman qui se lit doucement au rythme de l’écriture et du style fin, délicat de P Claudel… Une histoire triste qui se déroule, je l’imagine au Cambodge (ou Vietnam…?) Un vieux monsieur, Monsieur Linh fuit son pays avec sa petite fille un nourrisson et se retrouve dans un foyer avec d’autres réfugiés… il ne parle pas la langue du pays où il se trouve maintenant. Il finit par oser sortir du foyer, pas trop loin car il a peur de se perdre. Il porte toujours sa petite fille dans ses bras, il la change, lui donne à manger, elle ne pleure jamais. (Au cours de ma lecture, je suis parfois étonnée par ce scénario, d’où la réussite de ce roman) Un vieux monsieur avec un nourrisson ça ne choque aucun badaud visiblement. Après plusieurs jours, il fait la connaissance de Monsieur Bark, le gros monsieur qui fume des cigarettes. Celui ci lui offre une boisson chaude dans un café. Un autre jour Monsieur Linh lui apporte un paquet de cigarettes qu’on lui donne au foyer , une amitié nait, délicatement décrite, malgré le barrière de la langue. Ce quotidien semble apaiser Mr Linh jusqu’au jour où on l’emmène un matin dans un château (on comprend vite que c’est une maison pour vieillards) Toujours avec sa petite fille qu’il porte sur lui, qu’il ne quitte jamais (ce qui me parait toujours aussi incongru !) Il décide un jour de sortir apres le déjeuner pour rendre visite à mr Bark (les gardiens l’en empêchent, on lui fait une piqûre pour le sédater) Sa petite fille est sagement couchée sur le fauteuil, Il comprend alors qu’il est prisonnier et attend le bon moment pour se sauver. Un jour il y arrive et s’enfuit avec sa petite sous le bras. Il se perd, être, tombé, finit en lambeaux, sale, fatigué … Et au moment où il commence à sombrer, il reconnaît le parc où il retrouvait MR Bark. Il l’aperçoit, marche vers lui, de l’autre côté de la route, l’appelle par Bonjour en criant, en courant presque ! Au moment où MR Bark le voit à son tour, une voiture essaye d’éviter MR Linh, en vain… Il tombe. MR Bark court vers lui, le prend dans ses bras, lui sourit. Puis il voit la petite fille par terre dans la belle robe de princesse qu’il lui avait offerte. Il prends la poupée dans ses bras comme s’il s agissait d’une enfant réelle. Car la petite fille de Monsieur Linh est en réalité une poupée (On peut imaginer et qu’il s agit de la poupée de sa vraie petite fille morte, tuee comme ses parents pendant la guerre) Je n’ai rien vu venir jusqu’aux dernières pages ! J’ai beaucoup aime
Poesie sur un livre chargé d émotion
LE MEILLEUR LIVRE DE L'UNIVERS MERCI MILLE FOIS MONSIEUR LAUMONT (1er livre qui m'a fait pleurer, et pas qu'un peu)
Ce n’est pas un coup de cœur pour moi. J’ai trouvé le début très long. Mais l’émotion est là au fil des pages.
Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'Assises'.