Résumé
Un destin détruit et illuminé par l'amour d'une femme.
Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé 'Les Frères Karamazov - Dostoïevski'.
Ce livre est un plongeon saisissant dans les abîmes du tourment intérieur. À travers une narration captivante, l'auteur dépeint avec une justesse troublante la spirale destructrice de l'addiction au jeu, où chaque victoire devient une perte inéluctable. L'amour y est un phare fragile, oscillant entre espoir et désillusion, tandis que les barrières de la classe sociale exacerbent le conflit intérieur du narrateur. En quelques pages, l'œuvre parvient à conjuguer intensité émotionnelle et réflexion sociale, laissant le lecteur à la fois bouleversé et admiratif.
J’ai bien aimé, je l’ai peut être lu un peu trop vite
Face à la roulette, le joueur vit une crise. Ou plutôt deux types de crises : celle qui le fait basculer dans l’addiction (cf citation) et celle qui a chaque tour de roulette fait trembler le Alexis Ivanovitch Dans les deux cas les crises sont associées a l’instantanéité de la vie. Comment gagner à la roulette - il ne faut pas gagner parce qu’il le faut ou parce qu’il le fallait mais plutôt lorsque le joueur raffle tout Le jeu n’est plus représenté comme un simple divertissement, mais apparaît comme une pratique ordalique toute l’existence se joue dans un coup de roulette. La grande mère russe perd tout - envie d’être se refaire - de combler ses pertes. On a goûté à la victoire Comportement des russes qui jouent bcp à la roulette. Pourquoi ? Jeu on l’on peut se refaire sur un coup de génie. Moments marquants : début de l’addiction : « une envie de provoquer le destin, de lui donner une chiquenaude, de lui tirer la langue” lorsqu’il est épris de tremblements en jouant pour la grand mère qui joue sur le zéro. Récit d’autant plus marquant que Dostoyevsky est lui aussi un joueur invétéré de roulette On ressent alors parfaitement les sensations, on est transporté par les mouvements de la ville qui roule sur les 37 numéros