
2021
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Fédor Dostoïevski
Résumé
Texte précédemment paru dans la collection ' Folio Bilingue ' (no 227).
Un livre facile à lire mais complexe à comprendre, écrit d’une manière dont aucun autre livre (si ce n’est ceux de Dostoievski lui même) ne peuvent se vanter d’avoir, tantôt enfantin tantôt mature, il ne faut pas s’attendre à une histoire linéaire sans rebondissements. C’est une histoire magnifiquement triste, racontée de la plus belle des façons.
Cool mais un peu long a démarrer
Le narrateur, un jeune homme solitaire et rêveur vivant à Saint-Pétersbourg, mène une vie monotone. Il se sent étranger aux autres et passe ses journées plongé dans ses pensées. Une nuit, lors d’une de ses déambulations, il rencontre Nastenka, une jeune femme en pleurs. Il l’aide, la raccompagne, et une relation de confiance se crée immédiatement. Au fil de quatre nuits passées ensemble, ils se racontent leurs vies. Nastenka lui confie qu’elle est amoureuse d’un locataire de sa grand-mère, un jeune homme qui lui avait promis de revenir un an plus tard pour l’épouser. Mais un an a passé, et il n’est toujours pas revenu. Le narrateur, lui, tombe doucement amoureux de Nastenka. Au cours de leurs rencontres, Nastenka commence à s’attacher à lui, hésitant entre l’espoir du retour de son ancien amoureux et l’affection sincère que lui porte le narrateur. Juste au moment où elle semble prête à choisir le narrateur, le premier amoureux réapparaît soudainement. Fidèle à sa promesse, Nastenka retourne vers lui, laissant le narrateur déchiré, mais acceptant son destin. L’histoire se termine sur une note poignante : le narrateur garde en mémoire ces quatre nuits comme un moment de bonheur éphémère, suffisamment beau pour illuminer sa vie, même s’il s’achève dans la solitude.
Les nuits blanches DOSTOÏEVSKY - Sortie en 1848 en Russie - L’histoire se passe sur 4 nuits - Histoire d’une illusion / amour / solitude / rêve - Rencontre qui aurait pu tout changer mais ne dure finalement qu’un instant - Livre écrit un an avant l’emprisonnement de Dostoïvesky (pour lecture sur des textes interdits critiquant le Tsar et devant d’une réforme social): il est condamné à mort mais a été gracié par le Tsar qui l’a envoyé 4 ans en Sibérie - Rencontre de deux âmes solitaires - Fin: claque et met fin à l’illusion - L’impression du rêve qui laisse sous entendre la fin, un réveil - A quel point le rêve peut briser notre vie - Traduction André Markovitch : type de traduction peut être importante - Jeune homme seul de 27 ans qui marche dans saint Petersbourg qui est très rêveur - Il rencontre Nastenka qui attend qqn d’autre et il pense que l’amour nait entre eux (coup de foudre) - Quand l’autre homme revient elle retourne vers cet autre homme alors - Plusieurs thèmes: => Solitude: * pas seul par choix mais pcq il ne sait pas comment y faire * la solitude est-elle une absence d’amour ou d’une absence de regard ? Un peu les deux mais pas pcq on est seul que on manque d’amour (grands parents et leurs petits-enfants) même si le regard compte * Il est vraiment dans un monde a lui et il se sent incompris (dans le livre les maisons sont ses amis) * En réalité il voulait peut être ne pas etre seul mais pas forcément être aimé * Il voulait pas “être seul dans son monde” (phrase de Dostoïveski) * s’agissant des lettres de Nastenka que l’homme devait remettre à l’ex de Nastenka, il ne les as jamais remise // ou alors trop honnête et il l’a fait * je ne suis pas sure que Nastenka le regarde vraiment, j'ai l'impression qu'elle l'utilise plus qu'elle s'intéresse à lui pour faire passer sa peine et ne pas finir seule comme lui et sortir de sa situation avec sa grand-mère (agrafe sur la robe) * Figure paternel de l’homme pour Nastenka ? => le rêve contre la réalité: rêveur qui vit dans une bulle mais quand elle éclate c’est terrible: le rêve protège ou empêche de vivre ? * Trop rêver peut enfermer * Rêveur n’est pas combatif et n’agit pas * Il faut oser en perçant la bulle de rêve * Moral = combien de chose belle on a pas vu car on les a trop imaginée * Rever peut rendre frustré et malheureux si on ne passe pas à l’action * Objectif du narrateur été de se promener dans un autre village et cette action lui a permis de se rendre compte qu’il est capable de parler aux gens/ aux femmes (ca lui a permis d’aller de l’avant, ancien rêver qui a finalement percé sa bulle) arrêter de rêver à peut être été une bonne chose pour lui * S’il était resté dans sa réalité il n’aurait rien vécu donc l’action lui a permis de vivre qqch même si il a souffert un peu par la suite => amour non réciproque mais il ne lui en veut pas: l’amour non partagé a-t-il moins de valeur ? - Comme il l’a aimé il se sent vivant, il repart avec qqch même si ca fait mal - Dans le cadre d’un couple ca peut être vu comme un échec pour la personne qui aime (toujours la personne qui aime qui est la victime et l’autre qui s’en prend plein la gueule) => titre = Les nuits blanches: pq la nuit fait naitre de grande révélation: - Monde plus calme - La nuit fait oser ce qu’on ose pas faire/ dire en plein jour - Fatigue aussi - Dans le livre, période ou le soleil se couche jamais vraiment en Russie (pour ca que le livre s’appelle nuits blanches) - Nuits du rêveur qui se fait réveiller par nastenka => passage du rêve a la lucidité: illusion qui réchauffe telle préférable à la vérité qui blesse: - Rêveur du livre choisi l’illusion jusqu’au ce qu’elle se brise: depuis le début il sait qu’elle aime encore l’autre mais il choisi d’y croire - C’est au moment d la fracture que l’homme devient réelle - Il faut rêver et accepter de se réveiller - C’est au moment du réveil que l’homme bercer d’illusion devient moins insupportable car il devient réel = empathie vient au moment de la rupture => parallèle avec aujourd’hui: - On rêve toujours aujourd’hui: on aime avant d’avoir vécu - Aujourd’hui on est des rêveurs pressé: besoin de vivre des choses fortes et vite - Le vrai lien nait dans la vulnérabilité et pas dans les fantasmes
Première pages magnifique, rêveur, rends la routine belle. On le suit bien dans son délire rêveur et son retour à la réalité. Se passe toujours au même endroit, la nuit, donc réconfortant et intimiste. Fin agréable à lire car très bien écrite, belle tournures, mais pas d’action et pas très intéressant.
Belle histoire, personnages réalistes et profonds
- écriture romancée et théâtrale. Préfère la démonstration, le spectaculaire et le poignant à la réalité , l'honnêteté et la compassion Pas d'empathie pour persos seulement une observation amusée d'une histoire puis tac morale Style qui sert uniquement la morale de lexcipit en mon sens - livre justifié par la dernière phrase uniquement ? Tt le livre incarne cette réflexion au travers du perso principal (connaît on son nom?) qui semble avoir vécu seulement pour 1 min de bonheur (malheur/ bonheur/ bonheur (Grace a la minute de bonheur qu'il a ressenti y a 15 ans) Pas tragédie : pas dilemme, pas pathos. De plus impossible de combiner tragédie et bonheur d'après moi. Narrateur honnête pdt tt le livre alors pourquoi mentirait il a la fin ? On peut parler d'Happyending. personnage libéré de sa condition à la fin du livre. Sentiment d'absurdité ++ a la lecture, presque ironique ? Narrateur honnête enfermé dans un style qui ment (style lourd alambiqué qui manque de franchise)
INCROYABLE
Banger, j’ai très hâte de voir l’adaptation