Résumé
A vingt ans, Paula entre dans le prestigieux Institut de peinture de Bruxelles. Elle y apprend à copier les surfaces qui composent le monde, à donner l'illusion des matières vivantes. Les nuits blanches s'enchaînent, les sentiments tournoient. Des studios de cinéma de Cinecittà, à Rome, au fac-similé de la grotte de Lascaux, elle s'immerge dans le travail. Sous son pinceau, les images enchevêtrent le passé et le présent, le loin et le proche, la fiction et la vie. Mais si Paula veut comprendre le monde qu'elle peint, il lui faudra d'abord le saisir de ses mains.
Plein de couleurs. La reine de la description et du détail…. Une fin exceptionnellement belle, Un milieu de livre plus pesant…
Sur les peintres de décors. Un peu trop technique pour moi mais très poétique
Très chouette. Presque autant le récit d’une peintre qu’une histoire d’amour même si il y a peu d’interactions entre les deux après le départ de l’école À vingt ans, Paula entre dans le prestigieux Institut de peinture de Bruxelles. Elle y apprend à copier les surfaces qui composent le monde, à donner l'illusion des matières vivantes. Les nuits blanches s'enchainent, les sentiments tournoient. Des studios de cinéma de Cinecittà, à Rome, au fac-similé de la grotte de Lascaux, elle s'immerge dans le travail. Sous son pinceau, les images enchevêtrent le passé et le présent, le loin et le proche, la fiction et la vie. Si Paula veut comprendre le monde qu'elle peint, il lui faudra d'abord le saisir de ses mains. Fin : Jonas la rejoint à Lascaux et ils font enfin l’amour après les attentats de Charlie Hebdo. Mais on n’en sait pas plus sur leur relation après RTS : Cette réflexion sur l’élargissement du réel par son imitation permet à Maylis de Kerangal de livrer son propre rapport à la fiction littéraire: "Ce qui me passionne, c’est l’articulation entre le réel, la documentation, les faits… et l’imagination. Ce livre parle tout le temps de ça, ajoute-t-elle". Ainsi, à travers l’apprentissage de son personnage, l’auteure dévoile sa poétique, elle qui ne commence jamais un roman avant d’avoir réuni une documentation très approfondie. En cela, Maylis de Kerangal suit le même cheminement que Paula, "une jeune faussaire qui travaille à creuser des trous dans la réalité, des passages, des tunnels, des galeries". Cela se confirme, "Un monde à portée de main" est un roman archéologique, spéléologique, qui plonge le lecteur dans les profondeurs de l’intime et du geste créateur.
Franchement un autre style d’écriture et ça fait plaisir ! On découvre de nouvelles choses tout le temps ! Ses phrases sont certes longues, très longues, avec un grand jeu sur la ponctuation mais ça permet à la pensée d’être plus fluide, plus libre. C’est aussi presque plus léger. Vraiment intéressant même si ça peut être un peu agaçant par moment. C’est l’histoire d’une jeune fille, un peu larguée dans sa vie, et qui va se trouver presque par hasard dans une école qui forme à recopier très précisément des décors, des chefs d’œuvre à la peinture. Elle n’est pas artiste mais redonne vie à beaucoup de choses. On va la suivre dans sa vie à l’école où elle va tomber amoureuse de son col tatoué mais leur histoire va mettre du temps à se mettre en place, dans le début de sa vie professionnelle et notamment en Italie où elle fera des décors de film et surtout elle fera partie des personnes qui vont rénover les grottes de Lascaud 4. Une superbe manière de mettre en lumière un métier dont on ne parle pas beaucoup.
Des super passages ( exemple, incipit). Belle réflexion sur l art, la copie qui permet l imagination le faux qui mène au vrai. Histoire de Paula qui doit imiter des matériaux en peinture ( marbre bois écaille de tortue). Roman naturaliste: maelys de K s est documentée sur les pigments, les couleurs, cinecitta, Lascaux. Comme elle l à ait fait sur les ponts ( naissance d un pont) ou la médecine ( réparer les vivants). Écriture foisonnante, imagée. Qqs passages un peu les mais un biais original. La fin ressemble à Comment Wang fo fut sauvé mais c est beau